La rencontre démarre sur un rythme assez lent, avec deux équipes qui veulent prendre la température avant de définitivement lâcher les chevaux. D’Angelo Russell prend ses premiers shoots, et J.J. Redick, très moyen lors du premier match, lui répond du tac-au-tac pour donner un premier avantage aux siens (12-8).
Joel Embiid laisse sa place au géant Boban Marjanovic, et le Serbe fait des dégâts dans la peinture. Hook main droite, puis un gros dunk sur Jarrett Allen, et le Wells Fargo Center se lève pour son idole du soir. Spencer Dinwiddie plante de loin, et mène la résistance en terre ennemie (24-21). Mais l’ancien pivot des Spurs et des Pistons n’a pas fini son chantier, et arrache tout sur son passage. Ni Allen, ni le reste de la défense de Brooklyn n’arrivent à trouver la solution pour arrêter « Bobi », et les Sixers sont en tête après douze minutes (34-28).
Un point d’écart après 24 minutes…
Un pivot peut toujours en cacher un autre, surtout quand on a Joel Embiid qui repose son genou sur le banc. Mais le Camerounais a des fourmis dans les jambes et les effets sont immédiats. Poste bas, le joueur de Philly est inarrêtable et il plante six points de suite pour donner 10 points d’avance aux siens (44-34). Caris LeVert et Russell sont inspirés, et les hommes de New York restent dans le coup. De loin, puis près du cercle, les jeunes loups de Brooklyn se rapprochent, et réduisent l’écart en deux temps, trois mouvements (60-56).
Brett Brown est furieux, les siens sont retombés dans leur travers du Game 1 durant quelques minutes et ils permettent aux visiteurs de revenir au score. La fin de la première période se résume en un concours de lancers-francs, agrémenté d’un coup de coude d’Embiid au visage d’Allen, et les Sixers gardent une (très) courte avance à la pause (65-64).
29 points d’écart après 36 minutes…
Au retour des vestiaires, les Nets commettent beaucoup trop d’erreurs. Allen s’oublie en défense et laisse Embiid seul à deux reprises, puis DeMarre Carroll fait une faute sur Joe Harris sur une banderille de loin (75-64).
Les visiteurs sont à l’arrêt, tandis que Ben Simmons a retenu la leçon du premier match. L’Australien joue juste, et les Nets sont sur les talons, débordés de partout. Kenny Atkinson en a trop vu, et il pousse une énorme gueulante sur son banc durant un arrêt de jeu. Ses joueurs sont hors du coup, et ils viennent d’encaisser un 21-2 (86-66).
À la recherche de solutions, le technicien francophile décide de mettre Rondae Hollis-Jefferson sur… Boban Marjanovic. Mais la défense ne fait pas bien le boulot, et les Nets sont à la ramasse. Ils encaissent un terrible 51-23 (!) en douze minutes et les voilà relégués à près de 30 points (116-87).
Un très long « garbage time »
Le dernier quart démarre sur une passe de Simmons, qui valide son triple double et rejoint le banc la minute d’après. Les deux techniciens vident leur banc et le parquet prend des allures de réunion d’anciens joueurs d’un Euro des moins de 20 ans avec Korkmaz, Musa et Kurucs (125-94). T.J McConnell prend tout de même cette dernière partie de rencontre très au sérieux, en reprenant de volée Greg Monroe qui n’exécute pas les systèmes et fait les choses à sa manière.
Les jeunes européens essayent de se mettre en confiance, et les tribunes du Wells Fargo Center se vident progressivement (135-111). Les troisièmes couteaux de Kenny Atkinson se montrent et essayent de réduire l’écart, Shabazz Napier défend tout terrain, et se bat sur chaque ballon. Au final, les Sixers en profitent pour battre leur record de points marqués sur un match de playoffs et ils égalisent face à des Nets complètement hors du sujet en seconde période (145-123).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.