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Preview Playoffs 2019 : Philadelphie (3) – Brooklyn (6)

Même si on attendait un peu mieux de la part de Philadelphie, les coéquipiers de Joel Embiid ont le potentiel pour atteindre la finale de conférence, et ça passe d’abord par une bonne série face aux épatants Nets.

Quatre ans que tout le Barclays Center attend de retrouver les playoffs. Après quatre saisons compliquées, les Nets ont réussi l’exploit d’accrocher une place dans le Top 8, à la surprise générale. Les jeunes joueurs de Kenny Atkinson ont su faire le dos rond quand ça allait mal puis produire du beau jeu quand tout allait mieux pour ramener Brooklyn sur le devant de la scène. Portés par un super D’Angelo Russell, les Nets sont l’équipe à la mode du côté New York.

À leur place avec cette 6e position, D’Angelo Russell et sa bande ont gagné le droit d’affronter les Sixers, une formation qui a retrouvé les playoffs l’an passé, et qui n’a qu’un objectif : soulever le trophée Larry O’Brien.

C’est pour cette raison qu’Elton Brand a modifié une grosse partie de l’équipe pendant la saison. Exit notamment Robert Covington et Dario Saric, bonjour Jimmy Butler et Tobias Harris pour un cinq majeur où chaque joueur tourne à 17 points de moyenne et plus. C’est historique ! Les deux principales recrues, free agents en fin de saison doivent faire passer un cap à cette équipe. Après le sacre des Eagles l’an dernier, les Sixers ont-ils les moyens d’enflammer à nouveau la ville ?

MENEURS

Mardi soir, à la surprise générale, Magic Johnson annonçait sa démission. Sur son canapé, D’Angelo Russell a sans doute dû accueillir la nouvelle avec un petit sourire en coin. En effet, c’est l’ancien président des Lakers qui l’a échangé il y deux ans, expliquant qu’il n’était pas assez mature. Depuis, le fantasque meneur des Lakers est devenu le patron des Nets, et désormais All-Star, il postule pour le trophée de Most Improved Player.

Capable de faire la différence dans le money time, il est l’homme fort et le relais de Kenny Atkinson dans le jeu.

À seulement 23 ans, le voilà face à son premier grand défi, et le hasard fait qu’il débute en playoffs face à Ben Simmons, son ami et ancien coéquipier en high school. L’Australien a déçu la saison passée face à Boston en demi-finale de conférence, et il est conscient qu’il doit franchir un cap. Joueur d’espace, il souffre sur jeu placé en l’absence de tir extérieur, et en playoffs, c’est handicapant. Il n’en demeure pas moins que c’est un joueur complet, capable de déstabiliser n’importe quelle défense sur contre-attaque ou jeu de transition. Sa taille va gêner D’Angelo Russell, qui va switcher sur J.J. Redick et laisser un Caris LeVert ou un Joe Harris s’occuper de Ben Simmons, notamment au rebond. En tout cas, c’est un duel de créateurs et on va se régaler.

Egalité

EXTERIEURS

Terminé le « Process », aujourd’hui il faut gagner. Jimmy Butler a rejoint la Pennsylvanie en cours de saison pour ça. À ses côtés, JJ Redick réalise sa meilleure saison alors qu’il aura 35 ans dans deux mois ! Capable de prendre feu à 3-points à tout moment, il est la menace à longue distance des Sixers, celui qui offre un véritable spacing à son équipe et qui forme un duo complémentaire avec Ben Simmons. Avec Butler, Philly s’est aussi offert un homme des derniers quart-temps et son expérience sera utile. Les Nets en savent quelque chose puisqu’il les avait punis en novembre, juste après son arrivée.

En face, il y a Joe Harris et Rodions Kurucs. Vainqueur du concours à 3-points lors du dernier All-Star Game, Joe Harris est capable de mettre le feu au Barclays sur deux, trois séquences. Rodions Kurucs a lui le culot de ses 21 ans, mais il a du costaud en face avec Jimmy Butler. On ne serait pas étonné que Kenny Atkinson place le Letton sur Tobias Harris, pour mettre l’expérimenté DeMarre Carroll sur Jimmy Butler. Les deux Nets sont en tout cas polyvalents et interchangeables.

Avantage Sixers

INTERIEURS

Tobias Harris est un fort joueur, élégant et capable de scorer comme bon lui semble. Dans le système de Brett Brown où la balle circule, il a su trouver sa place. C’est un tueur silencieux et une vraie valeur ajoutée, même si ce n’est pas un véritable intérieur. Face à lui, l’expérimenté DeMarre Carroll, bon défenseur et capable de « switcher » sur les postes 2 à 4.

Au poste 5, il y a l’auto-proclamé « joueur le plus dominant de la ligue ». C’est à partir de demain que Joel Embiid va devoir montrer s’il est capable de mener les Sixers vers les sommets. Auteur d’une superbe saison, le natif de Yaoundé est l’homme de base de Brett Brown. Mais voilà, celui qui est capable de tout faire en attaque ressent une gêne au genou. Sera-t-il à 100% pour ce premier tour ? Probablement pas. Mais même diminué, il reste une arme de destruction massive.

Dans un autre style, plus défensif, Jarrett Allen est tout aussi indispensable pour son équipe. Lui aussi protège parfaitement la raquette, et sa lecture du jeu et des espaces lui permettent de peser en attaque. Sur cette série, il va se frotter à ce qui se fait sans doute de mieux sur le poste 5. À lui de montrer ses progrès et de limiter l’impact d’Embiid.

Avantage Sixers

LES BANCS

Spencer Dinwiddie, Caris LeVert, Rondae Hollis-Jefferson, Shabazz Napier ou Ed Davis. Le banc des Nets est l’un des plus fournis de la ligue. Et Dinwiddie est un candidat crédible au trophée de meilleur 6e homme de la saison. Il est capable de prendre feu de loin, mais aussi de provoquer des fautes par ses pénétrations, et Philadelphie doit y faire attention. Contrairement à la saison passée, le banc des Sixers est de son côté moins fourni et talentueux.

Mais Mike Scott, T.J. McConnell ou Boban Marjanovic connaissent leur rôle, et ils peuvent apporter 10 ou 15 bonnes minutes par match. En playoffs, avec un jeu plus lent et davantage sur demi-terrain, le grand Boban peut faire quelques dégâts. Surtout si Joel Embiid a mal au genou. Même si ça manque sans doute d’impact dans les rotations de Brett Brown.

Avantage Nets

LES COACHES

Kenny Atkinson est un candidat crédible au trophée de meilleur entraîneur de la saison, et Brooklyn lui doit beaucoup, à la fois pour la qualité du jeu, mais aussi l’état d’esprit. On se souvient aussi que plusieurs fois cette saison, il a trouvé les bons systèmes en fin de match. En face, Brett Brown a la pression. Après avoir ramené Philly en playoffs, l’ancien assistant des Spurs doit faire gagner son équipe et surtout il doit créer une vraie hiérarchie.

Trop souvent, Joel Embiid ou Jimmy Butler ont affiché du mécontentement cette saison. À lui de trouver la bonne cohésion et le plus rapidement possible car cette série est déjà un test.

Egalité

LA CLÉ DE LA SÉRIE

Limiter l’impact de Joel Embiid. En toute logique, Philadelphie doit s’imposer avec un cinq de grande qualité, sans véritable faille. Mais les Nets ont des arguments pour les gêner avec ce basket bien léché mais aussi un super état d’esprit. Brooklyn est un vrai sparadrap, et c’est difficile de s’en défaire ! Mais comment stopper Joel Embiid ? En un-contre-un, c’est pratiquement impossible. Au poste haut ou près du cercle, le pivot All-Star est une machine. Il faut le forcer à lâcher le ballon quand il est poste bas en utilisant des prises à deux le plus souvent possible, mais les rotations devront être efficaces pour éviter de se faire punir de loin…

SAISON RÉGULIÈRE (2-2)

4 novembre : Nets – Sixers 122-97

25 novembre : Nets – Sixers 125-127

12 décembre : Sixers – Nets 124-127

28 mars : Sixers – Nets 123-110

VERDICT

Passer ce premier tour est une obligation pour les Sixers, et un revers marquerait un énorme coup d’arrêt. L’équipe est bâtie pour jouer le titre, et passer le premier tour est tout simplement normal. Cette pression peut profiter aux Nets qui a tout de l’équipe surprise. Celle que l’on n’attend pas, déjà contente d’être là et dont le relâchement peut faire des dégâts. Mais l’inexpérience est aussi un point faible et la dureté des Sixers peut faire très mal, avec ou sans Joel Embiid d’ailleurs.

Philadelphie 4-1

CALENDRIER

Game 1 : à Philadelphie, samedi 13 avril (à 20h30)
Game 2 : à Philadelphie, lundi 15 avril (à 2h00, dans la nuit de lundi à dimanche en France)
Game 3 : à Brooklyn, jeudi 18 avril (à 2h00, dans la nuit de jeudi à vendredi en France)
Game 4 : à Brooklyn, samedi 20 avril (à 21h00)
Game 5 : à Philadelphie, mardi 23 avril**
Game 6 : à Brooklyn, jeudi 25 avril**
Game 7 : à Philadelphie, samedi 27 avril**

**si nécessaire

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