Accueilli comme une rock star par une foule d’employés des Mavericks qui, pour certains, l’ont vu grandir depuis son arrivée à Dallas, Dirk Nowitzki a eu droit à une belle cérémonie en son hommage, après un match à 30 points, pour sa dernière danse devants ses fans.
Les larmes aux yeux, il a en effet annoncé que c’était bel et bon son dernier match à domicile. Devant un parterre de légendes composé de Larry Bird, Charles Barkley, Scottie Pippen, Detlef Schrempf et Shawn Kemp, Dirk Nowitzki a balancé quelques blagues avant de laisser parler l’émotion. Palpable…
« J’ai hâte de voir ce que tu as prévu quand on retirera mon maillot », a-t-il lancé à Mark Cuban. « Car tu as déjà placé la barre très haut. C’est un moment extrêmement émouvant pour moi. Il y a tellement de personnes que j’aurais à remercier. Je vous ai embarqués dans un sacré périple avec beaucoup de hauts et de bas, mais vous m’avez toujours soutenu. »
Dirk Nowitzki a changé le jeu
Un peu plus tôt, Dirk Nowitzki a fait vibrer une dernière fois le public de l’American Airlines Center avec une performance à 30 points, 8 rebonds et 3 passes. Il a inscrit les dix premiers points de son équipe (et pris les 8 premiers tirs) pour des Mavs qui se sont imposés tranquillement face à Phoenix (120-109). Et un ultime tir, le sien, sur un fadeaway sur un pied. Un chant du cygne à la hauteur de sa légende.
Il quitte la scène avec 31 540 points, 14 sélections All-Star, un titre de MVP, un titre de champion NBA… C’est tout simplement l’un des lus grands joueurs de tous les temps, et il a changé le jeu des joueurs de « 7 pieds et plus » en prouvant qu’ils pouvaient s’écarter de la raquette. Et bien sûr, il laissera à la postérité un geste : ce fadeaway sur une jambe, que d’autres stars, Kevin Durant en tête, lui ont piqué.
Comme Dwyane Wade, qui quitte aussi la scène, Dirk Nowitzki était apprécié de tous. Toute l’année, les hommages se sont multipliés. Il était respecté, et malgré les pépins de santé, il est resté digne jusqu’au bout. Il ne part pas au sommet, mais il s’en va comme il l’a souhaité, et il fait ses adieux à son public sur une victoire.