Samedi soir, les Celtics ont affronté les Nets sans Kyrie Irving et Al Horford. Brooklyn en a profité pour l’emporter. Deux jours plus tard, les mêmes Celtics reçoivent le Heat, et alignent cette fois-ci les deux All-Stars et gagnent avec un Al Horford de gala.
Forcément, Miami pourrait se sentir lésé. Mais Erik Spoelstra n’a que faire de ces situations de fin de saison où certaines équipes reposent des joueurs et, en quelque sorte, « faussent » la course aux playoffs.
« Je m’en fiche, je m’en fiche, je m’en fiche », martèle le coach du Heat, qui ne peut pas être plus clair. « Les équipes et les franchises peuvent faire ce qu’elles veulent. On n’est pas ces franchises, et on ne décide pas pour elles. Peu importe qui joue ou pas, on ne doit pas s’en préoccuper. La compétition concerne ceux qui jouent et nos performances. »
Son destin en main
Erik Spoelstra peut d’autant plus s’en moquer que le Heat est toujours en possession de la précieuse huitième place. La logique est simple : si Miami gagne tous les matchs restants, les résultats de la concurrence n’importeront pas.
« Ça fait partie du jeu et ce n’est pas à nous de juger », poursuit le coach, en conclusion de ce débat. « On a la chance d’avoir la main, c’est tout ce qui compte. Le reste, ce ne sont que des excuses et ça montre une part de faiblesse quand on regarde les autres pour essayer d’y trouver de l’aide. On ne supplie personne de nous aider. On s’occupe de nous-mêmes et c’est notre mentalité. »