Héroïque lors des deux derniers matchs et tout juste élu meilleur joueur de la semaine à l’Est, Bradley Beal rate son début de son match. Bien contenu par Joe Ingles, la star de DC souffre. Fort heureusement pour son équipe, Trevor Ariza prend la relève et s’occupe du scoring (14-13). Mais petit à petit, le collectif de Utah se met en route. Ricky Rubio mène le jeu de façon très correcte, Donovan Mitchell fait mal à la défense par sa vitesse de drive et Rudy Gobert sous le cercle impose sa taille et son talent. Tout va trop vite pour les Wizards. L’envie de faire bouger la balle côté Jazz est à souligner. Chacun joue pour son coéquipier et Kyle Korver, qui fête ses 38 ans, puis Ingles par deux fois profitent du jeu de passes pour se retrouver seuls à 3-points. Utah mène après 12 minutes (31-24).
Le passing game du Jazz
En sortie de banc, Jabari Parker comme toujours donne tout ce qu’il peut. Son jeu de poste up est très important et il fait mal à ses vis à vis. L’ancien Bucks s’occupe de tout en attaque. Sa présence poste bas gène le Jazz. En attaque, Utah cherche parfois trop la passe supplémentaire… Et par moment, les coéquipiers de Gobert perdent la balle alors qu’ils avaient la possibilité de tirer, Washington revient à une possession (48-45).
Le temps mort de Synder remet Utah dans le droit chemin. Le retour des cadres fait du bien, Crowder tout en puissance et en détermination, Ingles à 3-points et Gobert sur pick-and-roll redonnent 12 points d’avance à la pause au Jazz (57-45). Défensivement, Utah a élevé son niveau de jeu, c’est indéniable. Les moindres passes, les moindres déplacements sont contestés avec une vraie agressivité. La présence de Jae Crowder à la place de Derrick Favors blessé permet au Jazz de jouer avec quatre extérieurs. La sentence est terrible pour les Wizards qui ne peuvent tout simplement rien faire face à la justesse collective adverse.
Chaque fois que les joueurs de Salt Lake City ont la possibilité de jouer vite, la défense adverse souffre. Mitchell marque à 3-points puis dans la raquette, Gobert se montre intraitable des deux côtés du terrain et Joe Ingles en plus de manger littéralement Bradley Beal, n’oublie pas de scorer quand le jeu vient à lui (72-58).
Une défense étouffante
Les Wizards n’y arrivent plus. Sans les points de Beal, c’est mission impossible. Korver puis Crowder à deux reprises scorent de loin et l’avance atteint les 20 points (85-65). Scott Brooks tente de passer sur une défense de zone, mais rien ne change. Son équipe n’a pour l’instant pas la capacité de lutter (91-71).
Il reste 12 minutes aux Wizards pour revenir dans ce match. Mais personne n’est dupe, et Brooks laisse Beal sur le banc. Épuisé, l’homme à tout faire de DC n’a pas pu aider son équipe. Gobert continue sa moisson aux rebonds tandis que Mitchell fait le spectacle pour le public de la Capital One Arena (97-76).
Les deux coaches ouvrent leur banc pour cette fin de match sans suspense. L’occasion pour Ian Mahinmi de retrouver du temps de jeu et d’inscrire un dunk sur pick-and-roll.
A l’arrivée, Washington prend une belle fessée (116-95)… Une défaite qui éloigne encore plus les Wizards du Top 8. A l’inverse Utah, bien installé à la 7e place, regarde vers le haut, avec seulement trois revers de plus que Houston, le 3e.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.