Après leur lourde défaite de la veille dans l’Utah, les Nets se présentent face à des Clippers en pleine bourre, vainqueurs de six de leurs sept dernières sorties. Cette seconde nuit de « back-to-back » n’empêche pas les visiteurs de démarrer fort de nouveau. D’Angelo Russell est le Net le plus impressionnant dans cette partie : peu de déchets et gros volume de tirs pour lui. Pour l’aider à aligner les shoots longue distance, il peut compter sur les bonnes fixations de Caris LeVert qui s’enfonce régulièrement dans la défense adverse.
D’Angelo Russell en démonstration
Avec déjà 16 points pour son meneur All-Star, Brooklyn pointe à 15 points d’avance au cœur du second quart-temps (33-48). Comme face au Jazz, ce gros temps-fort ne dure pas. Danilo Gallinari s’occupe de lancer la machine Clippers, soit avec ses fameux « pull up jumpers » longue distance ou en trouvant son intérieur Montrezl Harrell sur le « pick-and-roll ». Ce dernier fait beaucoup souffrir son vis-à-vis, Jarrett Allen, en lui dunkant violemment dessus à plusieurs reprises.
En s’appuyant également sur l’adresse de son sniper en chef, Landry Shamet, auteur de son 10e match de la saison avec au moins quatre tirs primés, Los Angeles prend les commandes du match dans le 3e quart-temps. Russell a beau poursuivre son festival, loin ou plus près du cercle, en sortant notamment une « Rajon Rondo », Brooklyn est très à la traîne dans l’ultime période (105-91). Leur défense de zone, utilisée durant les douze minutes de la rencontre, n’est pas toujours convaincante.
Fin de match irrespirable !
Lou Williams la découpe à tout va et Harrell impose toujours son physique à Allen. La bonne nouvelle chez les Nets vient de Spencer Dinwiddie, auteur d’une soirée calvaire niveau tir, qui rentre enfin quelque chose. Son tir primé, couplé à celui de Russell, permet d’entretenir un maigre espoir : les Clippers comptent encore une dizaine de points d’avance à trois minutes de la fin et Lou Williams aligne les « floaters ».
L’impensable survient pourtant. Joe Harris envoie un « catch-and-shoot » façon Klay Thompson, Russell l’imite puis DeMarre Carroll s’offre un « 2+1 » en contre-attaque tandis que Harrell manque deux lancers clés et que Gallo se fait siffler une violation des cinq secondes sur remise en jeu ! Patrick Beverley a une nouvelle occasion de clore les débats mais son tir, grand ouvert dans le corner à 3-points, fait « airball »… Allen se retrouve seul en transition et dunke : les Nets viennent de passer un incroyable 10-0 (116 partout). Avec cinq secondes à jouer, Doc Rivers s’en remet alors à Williams qui, en partant sur sa main gauche, envoie un tir hyper contesté à huit mètres qui fait filoche !
Les Angelinos (41 victoires – 30 défaites) s’en sortent bien et restent à domicile avec la réception des Pacers, mardi. Les Nets (36 victoires – 36 défaites) poursuivent leur « road trip », toujours sans victoire, à Sacramento le même soir.
https://www.youtube.com/watch?v=v8NLYCbM7Bg
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.