Le Heat sprinte dans la dernière ligne droite

Avec cinq victoires en six matchs, dont la dernière face aux Cavaliers, Miami est actuellement sur sa meilleure série depuis fin décembre 2018. Alors qu’il reste moins de vingt matchs à disputer, c’est le moment idoine pour briller et gagner des matchs. « Je pense qu’on joue encore plus ensemble », estime Justise Winslow. « La balle circule bien et les adversaires sont obligés de faire des choix. »

Avec sept joueurs à plus de onze points de moyenne sur les six derniers matchs et une efficacité offensive remarquable, c’est bien toute l’équipe qui tourne à plein régime et qui conserve actuellement sa huitième place à l’Est.

« C’est incroyable ce qu’on peut réussir dans cette ligue quand on ne se soucie pas de savoir qui est le meilleur marqueur, celui qui prend le plus de tirs ou celui qui attire la lumière », explique Erik Spoelstra. « Chacun peut en bénéficier quand l’équipe joue bien, chacun profite du succès des autres. On s’amuse et ça se voit en ce moment avec ce groupe. »

Dwyane Wade ne peut qu’être d’accord, lui qui a insisté sur l’effort collectif toute la saison.

« C’est ce qu’on essaie de faire », poursuit l’arrière, futur retraité. « Le coach parle de cela constamment. Je l’ai dit une ou deux fois. Udonis Haslem également. L’union fait la force. À ce moment de la saison, les chiffres ne comptent plus. Le plus important, ce sont les succès collectifs. »

Trois équipes à la lutte pour la 8e place : Miami, Charlotte et Orlando

Pourtant, avant cette bonne série, Miami était sur neuf défaites en onze matchs. La franchise aurait pu lâcher mais en Floride, les têtes sont dures et on n’abandonne jamais.

« Je crois vraiment qu’on construit une dynamique, une identité, des habitudes », continue le coach du Heat. « La chose la plus compliquée, c’est d’y croire malgré les résultats. Et on joue un bon basket depuis un moment. On n’a pas été capable de conclure certains matchs difficiles, mais cela ne masque pas le fait qu’on ait été en position de l’emporter. Mais désormais, c’est agréable de gagner les matchs. »

Un dernier élément change profondément le visage de la fin de saison de Miami : l’effectif est au complet. Et avec Toronto, Detroit et Milwaukee au programme des six prochains jours, ce ne sera pas de trop. « C’est le scénario idéal, qui arrive rarement dans la ligue, pour n’importe quelle équipe », se réjouit Erik Spoelstra.