Kyrie Irving : « Je ne vois toujours personne nous battre en sept matchs »

« C’est comme si on n’avait plus la volonté de faire quoi que ce soit. »

Attention, Marcus Smart est sur le point de tirer la sonnette d’alarme une énième fois cette saison pour les Celtics, dominés dans les grandes largeurs à Chicago la nuit dernière pour une quatrième défaite en six matchs. De quoi atteindre l’optimisme dont ils faisaient preuve après leur défaite de justesse contre les Bucks ? Oui et non.

Car si Marcus Smart fait dans le fatalisme, Brad Stevens préfère s’imputer une partie de cette douche froide – « je suis déçu de moi-même » confiait-il après la rencontre en reconnaissant la supériorité des Bulls – tandis que Kyrie Irving regrette simplement que l’équipe n’ait pas su s’appuyer sur le positif de sa prestation face à Milwaukee.

« Je sais qu’on a tous la victoire dans un coin de la tête – du moins je l’espère – et il faut savoir s’adapter chaque jour dans notre préparation, nos rotations, nos actions », note l’ancien Cavalier, auteur de 37 points et 10 passes hier. « Dans cette ligue, les équipes qui savent s’adapter rapidement sont celles qui ont du succès en playoffs. »

Sauf qu’Al Horford refuse lui de voir aussi loin : « On doit prendre les matchs les uns après les autres, on ne peut pas penser aux playoffs, on n’y est pas encore, on a du pain sur la planche d’ici là. »

Kyrie Irving très ou trop confiant

Boston a donc une mission pour la vingtaine de matchs qui lui reste : trouver son rythme de croisière. Kyrie Irving et ses coéquipiers ont cru plusieurs fois y être parvenus, notamment avec leur récente série de 10 victoires en 11 matchs, mais à chaque fois ils ont rechuté.

« On attend le déclic. On a connu des séries de huit, six ou quatre victoires de suite et à chaque fois derrière des série de trois défaites avec ce genre d’interrogations » regrette Uncle Drew. Mais la grande nouveauté c’est qu’encore une fois, comme après le revers contre les Bucks, le meneur évite le défaitisme qu’on lui connaissait depuis le début de la saison, et prend même la direction totalement opposée en remontant le moral des troupes.

« C’est comme ça. Je ne suis plus frustré pour ça. Ça fait partie de la saison régulière. En playoffs on pourra se préparer pour une équipe en particulier, et je ne vois toujours personne nous battre en sept matchs. »

Kyrie Irving a-t-il enfin trouvé comment faire parler ce fameux leadership ? Pas sûr. Il a assuré que tout irait bien pour Boston, mais quand on lui a demandé pourquoi, il a simplement répondu « parce que je suis là ». Maladroit.