L’adresse est au rendez-vous des deux côtés pour ce début de match mais ce sont les Lakers qui prennent les devants, portés par une belle réussite extérieure. New Orleans se reprend en orientant le ballon vers l’intérieur, pour Okafor et Randle. Par la suite, c’est Cheick Diallo qui prend le relais d’une manière autoritaire pour relancer les siens.
New Orleans se reprend très vite de son mauvais départ
Les pertes de balle coûtent cher à Los Angeles et pour conclure, Elfrid Payton se fend d’une superbe feinte pour un lay up avant d’envoyer un très beau caviar en diagonale pour Ian Clark à 3-points. Los Angeles est dans le dur, à l’image de cet airball de LeBron James, et se retrouve mené de sept points après douze minutes (42-35). Le premier quart-temps le plus offensif de la saison pour les Pelicans.
Avec les seuls LeBron James et Kyle Kuzma à l’intérieur, les Lakers continuent de souffrir dans la raquette, notamment face à Cheick Diallo et Julius Randle, tous deux actifs et en réussite. L’écart atteint les dix longueurs mais les Pelicans commencent à manquer plusieurs opportunités de loin, et LeBron James prend les choses en main, aidé de Kyle Kuzma mais aussi Rajon Rondo, comme sur ce pick-and-roll conclu par un alley-oop du quadruple MVP.
Cheick Diallo et Julius Randle inarrêtables
Pour autant, Los Angeles reste toujours à la rue en défense, particulièrement sur le repli défensif et en l’occurrence, LeBron James est loin d’être irréprochable (62-54). Le retour de Julius Randle n’arrange pas les affaires des Californiens, incapables de l’arrêter, et à la pause, les Pelicans mènent désormais de 12 points : 69-57.
La reprise est humiliante pour Los Angeles, coupable de trois pertes de balle sur les quatre premières possessions et complètement en échec aux tirs alors qu’Elfrid Payton prend un coup de chaud derrière l’arc pour prendre une quinzaine de points d’avance. Si Brandon Ingram et LeBron James trouvent enfin un peu de réussite à 3-points, New Orleans a toujours du répondant, en attaque avec Randle et Jrue Holiday ou en défense comme sur ce contre de Diallo sur Ingram.
La défense des Lakers complètement dépassée
À ce stade, le seul espoir des Lakers se résume à la réussite extérieure de LeBron James, auteur de son 3e tir primé du quart-temps (89-79). Un espoir limité par l’absence de défense intérieure des Angelenos, toujours dépassés par Diallo et Randle. Pour enfoncer le clou, Jrue Holiday se fend d’un stepback à 3-points au buzzer, 100-84.
En dehors de deux paniers avec la faute inscrits par Ingram, les Lakers souffrent toujours face au banc d’Alvin Gentry, en particulier Ian Clark. Leurs balles perdues génèrent des points en transition pour les Pelicans et au retour de Jrue Holiday, les Californiens prennent cette fois l’eau sous une pluie de tirs primés du meneur. Pire, LeBron James se fait mal après une faute subie en contre-attaque, mais reste toutefois en jeu, et Lance Stephenson récolte une technique après une faute offensive.
Les Pelicans contrôlent sans sourciller jusqu’à la conclusion et le sourire est sur toutes les lèvres, du moins de leur côté car ce revers ne fera évidemment pas plaisir à Magic Johnson. Cette nuit, les hommes d’Alvin Gentry ont délivré un basket plaisant et combatif, avec un secteur intérieur autoritaire (42 pts et 13 rbds cumulés par Julius Randle, énorme face à son ancienne équipe, et Cheick Diallo à 100%), un banc exemplaire et un Jrue Holiday décisif (27 pts à 5/9 à 3-pts, 7 pds).
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