Dans le duel des meilleurs ennemis, les Spurs ont infligé une cinglante défaite (101-89) à leurs voisins Mavericks.
Pris à la gorge par la défense des Spurs alors que ces derniers récitaient leurs gammes en attaque, le match était plié au bout de 12 minutes (27-19).
San Antonio en démonstration
Toujours privés de Nowitzki (9ème match de suite) – mais qui s’est entraîné avant le match et a confié à Ric Bucher d’ESPN qu’il avait repris les entraînements avec contact – les Mavericks débutaient à nouveau avec une doublette de grandes tiges, Ajinça et Chandler dans la peinture. Le Français mangeait sévère d’entrée avec plusieurs retards en rotation défensive, puis un air-ball sur un bras roulé bien compliqué, et finalement un dunk de Blair sur la poire.
L’expérience Ajinça tournant court (à nouveau), Dallas restait dans le match par la grâce de Jason Kidd qui marquait 5 points rapides alors que Parker en comptait déjà 10. Mais les Mavs étaient particulièrement maladroits en attaque et San Antonio au contraire, à l’instar de Jefferson auteur de deux trois points consécutifs, puis un autre (pour la route) de la fusée rousse (« red rocket ») Matt Bonner, allumait sérieux derrière l’arc.
Le non-match classique
Le score enflait sans discontinuer du fait de la porosité contagieuse de la défense de Dallas. Parker finit avec 18 points et 6 passes. Dejuan Blair termine lui avec 18 points et 14 rebonds alors que Duncan assoit complètement la domination intérieure de San Antonio avec 16 points et 12 rebonds.
Dallas était effectivement mis sous l’éteignoir dans toutes les catégories statistiques. Shawn Marion portait son équipe avec 14 points et 10 rebonds, c’est dire le piètre niveau présenté par les Mavs hier soir. Le Jet Terry qui annonçait un duel de titans durant la présentation du match, finissait avec un 3/14 (et une technique). Bien loin de toute prévision avec un succès final (101-89) des Spurs avec un écart de 12 points en trompe-l’oeil.
Mais pour paraphraser Gregg Popovich, gagner contre Dallas privé de Nowitzki, ça ne sert vraiment à rien (perdre par contre vous fait vous sentir comme un chien triste, dixit).
« On n’en sort pas plus serein ou confiant. Cela ne vaut pas un bon dîner. »
Impayable ce Pop…
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