Les résultats plus que moyens des Nets et des Knicks ces dernières saisons ont privé la ligue d’une rivalité aperçue au moment du déménagement des Nets vers Brooklyn. En attendant, la rivalité existe, mais elle est surtout régionale et demeure une simple question de fierté, pour devenir les fameux rois de New York. Nouvel épisode ce vendredi soir.
« On veut gagner chaque match qu’on est censé gagner, et c’est un de ces matchs-là », assure D’Angelo Russell. « C’est Nets-Knicks », poursuit Kenny Atkinson. « Je pense toujours que c’est une bonne chose pour la ville et l’État de New York. On a Yankees-Mets. Islanders-Rangers. Jets-Giants. C’est plutôt cool et je suis impatient. Je pense que les fans aussi. »
Seulement, cette saison, les Nets ne jouent clairement pas dans la même catégorie que les Knicks. Les premiers visent les playoffs quand les seconds squattent les bas-fonds de la conférence Est.
« Si notre souci c’est les Knicks, ce n’est pas bon signe », écarte Ed Davis. « Je ne sais pas le nombre de matchs qu’ils ont gagnés, mais ils se rapprochent de la lottery. Ils ne jouent pas dans notre cour : on vise plus haut. Il n’y a aucun manque de respect dans mes propos, mais c’est ainsi. »
Même si les Nets mènent 2-1 cette saison, ils affichent un vilain 4-8 depuis 2015 et avaient été balayés 4-0 la saison passée !
« Ils nous dominent depuis deux ans et demi », confirme le coach des Nets. « Franchement, ils ont la main sur nous. On s’est un peu vengé dernièrement. C’est un match important pour nous car c’est New York, mais aussi car on veut encore grimper. »