Comme les Celtics, les Sixers demeurent irréguliers et ils déçoivent. La preuve : sur les trois derniers matchs, ils se sont inclinés contre Atlanta et Washington et n’ont battu les Knicks que de trois petits points.
Pas très rassurant, surtout quand on observe le calendrier jusqu’au All-Star Game. Quatorze matches pour un repas copieux : Minnesota, Indiana, Oklahoma City, Houston, San Antonio en entrée puis Denver, Lakers, Golden State, Sacramento, Toronto, Denver en plat de résistance, et enfin Lakers, Boston et New York en dessert.
« Je suis impatient », déclare Joel Embiid à ESPN. « On va savoir à quel point on est bon et à quel point on peut le devenir – ou le contraire. Ces trois semaines vont vraiment façonner notre saison. Ce sera excitant, un excellent test. »
Brett Brown semble penser que son équipe sera prête pour ce mois de folie, car elle va devoir se sortir les tripes.
« C’est faire preuve d’arrogance et c’est une erreur de ne pas mettre toutes les équipes sur le même plan. On l’a appris contre Atlanta et Washington. Ça me gène de parler comme ça. La NBA, c’est la NBA et j’essaie de ne pas regarder les bilans des équipes. On ne peut pas faire de test plus réel que ce qu’on vient de traverser. »
Qu’ils ne reproduisent pas ce péché d’orgueil, c’est une chose, mais les Sixers ont-ils vraiment les éléments nécessaires pour monter en puissance et sortir plus forts de ces 14 matchs ?
« Je pense que si on regarde notre bilan, on a conscience que ce n’est pas la fin du monde et qu’on est encore loin d’être une équipe complète », rappelle le coach. « C’est vrai qu’on a des problèmes en défense, avec la profondeur de notre effectif et dans la cohabitation des joueurs dans notre écosystème collectif. Mais il n’y a pas de raison de paniquer. Ça fait partie de l’apprentissage d’une équipe. »
Réponse donc le 15 février pour faire le bilan et constater si les Sixers ont grandi, ou pas.