Dion Waiters a réalisé son voeu : jouer avec Dwyane Wade

Depuis toujours, Dion Waiters est un fan de Dwyane Wade. Déjà à l’époque où « Flash » jouait pour les Bulls et que l’ex-arrière d’OKC venait d’arriver en Floride, il lui avait déclaré sa flamme, affirmant qu’il faisait partie des trois meilleurs arrières de l’histoire. « C’est l’un des meilleurs joueurs préférés. Un des joueurs sur lequel j’ai calqué mon jeu. Lorsqu’il m’affronte, je regarde tout ce qu’il fait », avait-il déclaré. Sauf que depuis le 8 décembre dernier, date à laquelle D-Wade est revenu au Heat, Dion Waiters était bloqué à l’infirmerie.

En plus d’avoir retrouvé du temps de jeu après deux matchs passés sur le banc, c’est donc avec une saveur particulière qu’il a pu disputer ses premières minutes sur le parquet de l’American Airlines Arena à ses côtés, cette nuit face à Denver.

« J’étais excité, j’étais heureux. On peut maintenant le retirer de ma liste de souhaits, c’est enfin arrivé », a-t-il déclaré après la rencontre perdue face aux Nuggets, malgré ses 15 points et 4 passes décisives en 25 minutes de jeu. « De pouvoir finir le match avec lui, je ne pouvais rien demander de plus. On n’a pas eu la victoire, mais si on continue à avancer, on va s’améliorer. On doit continuer comme ça ».

Un duo prometteur pour Dwyane Wade

Dwyane Wade, qui avait également loué les qualités de son coéquipier, a aussi apprécié ce moment. D’autant plus que les deux joueurs ont participé à l’intégralité du quatrième quart-temps. Une association prometteuse, d’après le n°3 du Heat.

« C’était cool. Je crois que c’est quelque chose qu’on voulait faire tous les deux. Je suis heureux qu’on ait eu l’opportunité de le faire à domicile, et j’espère qu’il y en aura d’autres à l’avenir. C’est bon d’avoir un gars qui peut driver dans la peinture et mettre des tirs tout en pouvant aussi jouer sans ballon, un peu de la même façon que moi. J’espère qu’on disputera plus de minutes ensemble ».

Les deux joueurs sont côte à côte dans le vestiaire et Dion Waiters profite de chaque seconde pour étudier son idole.

« C’est mon gars. Il m’aide beaucoup et rien que de le regarder, ça m’aide à comprendre ce qu’il fait sur le terrain et la façon dont il lit le jeu. Il sait que j’essaie de tout lui piquer, je l’ai fait toute ma carrière. Là, c’est juste plus facile ».