Aujourd’hui à la tête de la meilleure équipe de la conférence Ouest, Mike Malone a connu sa première expérience d’entraîneur en chef il y a un peu plus de cinq ans et elle n’avait duré que 106 matchs.
Après l’avoir recruté à l’été 2013, les Kings se frottaient les mains en début de saison suivante, alors que l’équipe affichait un bilan de 9 victoires pour 6 défaites. Puis DeMarcus Cousins s’était blessé et avait été éloigné des terrains suite à une méningite, la formation enchaînant sur un 2-8 fatal à Mike Malone en son absence.
« Malheureusement, DeMarcus s’est blessé et on a eu du mal à gagner sans notre MVP, comme beaucoup d’équipes » analyse-t-il aujourd’hui avec un soupçon d’amertume alors que ses Nuggets sont repartis de Sacramento avec la victoire la nuit dernière. « Je n’ai pas besoin d’éclaircissement, mais je me demanderai toujours : Et si ? »
« J’espère qu’ils laisseront Dave Joerger faire son boulot et qu’ils ne foutront pas tout en l’air »
« On serait allé en playoffs » avait répondu il y a deux ans DeMarcus Cousins, grand fan du technicien. Mais les Kings n’y sont toujours pas retournés, alors que depuis, Mike Malone a fait grimper les Nuggets jusqu’au sommet de la conférence Ouest.
« Je n’ai aucun regret », assure-t-il, cité par le Denver Post. « J’adore ma situation aujourd’hui, j’adore les gens avec qui je travaille, et je suis reconnaissant envers les Kings car ils m’ont permis de montrer à la NBA que j’étais un candidat sérieux pour entraîner une autre équipe. »
À Denver, il n’a pas DeMarcus Cousins mais il a un garçon aussi doué balle en main. Pas le genre à enfoncer son adversaire, mais à déstabiliser une défense par sa vision du jeu.
« On avait construit autour de DeMarcus, notre attaque tournait autour de lui, et je crois qu’on allait dans la bonne direction », tient-il à rappeler encore une fois. « Aujourd’hui à Denver, on a Nikola Jokic, sur qui on a misé pour le futur, qui est notre franchise player, autour de qui on va construire. »
Un « Joker » qui apprécie tout autant l’entraîneur : « C’est un coach très compétitif, il veut être le meilleur. Il pense basket. Il nous donne de la liberté en attaque mais il veut une défense disciplinée, il veut avoir la meilleure défense de a ligue. »
Cocktail qui est en train de payer à Denver après quelques déceptionns et cette stabilité, qui faisait tant défaut aux Kings, est récompensée. Chose que Mike Malone souhaite à son homologue californien, Dave Joerger. « Vlade Divac et son équipe ont fait du bon boulot. J’espère qu’ils laisseront Dave faire le sien et qu’ils ne foutront pas tout en l’air. »