Divorce de raison pour Pat McCaw et les Warriors

Passé des doubles champions à la pire équipe NBA en quelques jours, Patrick McCaw a donc quitté les Warriors pour signer avec les Cavaliers.

Ce départ semble traduire un divorce de raison, puisque l’arrière ne voulait plus jouer à Golden State, où son temps de jeu était trop limité à son goût. Quand aux Warriors, ils avaient aussi intérêt à ne pas le conserver.

« Plus que tout, cela m’attriste car tout le monde aime Patrick ici. On aime son jeu, on l’a drafté pour une raison et ses coéquipiers auraient aimé le revoir », a commenté Steve Kerr, avant d’entrer dans le détail. « L’aspect financier était important. Surtout à un moment où on a besoin de flexibilité dans notre effectif. On désirait conserver une place pour se renforcer, lors de la deadline des transferts ou via un buyout. C’est simplement dommage que ça se soit déroulé ainsi. »

Même s’il voulait quitter les Warriors, Patrick McCaw reconnaît que le contexte californien n’a pas facilité la décision.

« C’est une bonne question », répond le double champion, après son premier entraînement à Cleveland, quand on lui demande pourquoi il n’a pas voulu rester avec la bande de Stephen Curry. « J’ai adoré jouer à Golden State. Je n’ai rien contre mes coéquipiers, les coaches ou les dirigeants. Je pense que c’est une raison personnelle, c’était le moment de passer à autre chose, d’avoir une nouvelle opportunité. »

Ce sera à Cleveland, où l’avenir s’annonce moins brillant qu’à Golden State et la concurrence pas forcément moins profonde (Collin Sexton, Matthew Dellavedova, Rodney Hood, Jordan Clarkson, Alec Burks…) mais Patrick McCaw prend sa chance.

« Je parie sur moi-même. Beaucoup de joueurs de 22 ou 23 ans n’auraient pas pris ce risque car ils n’auraient aucune idée de ce qui va se passer. J’ai connu des blessures la saison passée mais j’ai continué de bosser et de progresser. J’ai toujours été ainsi. Je me concentre sur moi-même et je me dis que je peux être un bon joueur. »

Il va désormais falloir le prouver, dans un contexte bien différent.