Réunion de crise chez les Pistons

Les Pistons ne sont pas encore sortis du Top 8 à l’Est mais à ce rythme, ça ne devrait pas tarder. Battus pour la 10e fois lors de leurs 13 dernières sorties, les joueurs de Dwane Casey ont été complètement dépassés face aux Pacers, n’affichant aucun liant collectif en attaque (22 pertes de balle…) et des problèmes défensifs extrêmement inquiétants.

Après le match, le groupe est ainsi resté vingt minutes enfermé dans le vestiaire, pour une fameuse « réunion de crise ».

« Je pense que c’était positif dans le sens où nous sommes tous sur la même longueur d’onde », assurait Blake Griffin ensuite. « Nous assumons nos responsabilités car tout le monde sait que c’est de notre faute. Les entraîneurs nous fournissent de très bons plans de jeu défensifs et nous sommes préparés pour chaque match, mais nous ne jouons pas dur un match, puis nous le faisons le match d’après et ensuite nous ne jouons pas dur pendant quelques matchs, puis ça repart quelques matchs. C’est une question de cohérence. C’est positif parce que ce n’était pas une réunion où on se pointait du doigt. J’ai connu de mauvaises réunions d’équipe, et c’était une bonne réunion. »

Interrogé à l’époque sur ces réunions de crise, Stan Van Gundy avait vulgairement répliqué qu’elles étaient inutiles. On ne sait pas ce que Dwane Casey en pense, mais l’entraîneur était surtout gêné par la performance de ses joueurs.

« Je veux d’abord m’excuser auprès des fans des Pistons. C’est l’une des pires sorties que nous ayons réalisées. Il nous faut plus de fierté que ce que nous avons affiché ce soir, plus de solidarité et d’envie. Indiana nous a surpassés dans tous les aspects. »

Difficile de contredire le coach, tant les manques étaient nombreux dans ce revers de 37 points, au cours duquel les Pistons n’ont rien montré. Le meilleur coach de la dernière saison semblait en tout cas touché par cette fessée, expliquant qu’on « ne peut pas descendre plus bas que lorsqu’on se fait botter les fesses de 37 points ». Encore faut-il pouvoir rebondir…

« Nous avons déjà élevé la voix, mais ce n’est pas la solution. Vous pouvez élever la voix tant que vous voulez, il ne s’agit pas de parler, il s’agit d’aller sur le terrain et de faire les choses. Nous pouvons tous crier et je l’ai déjà fait plusieurs fois. »