Un conseil pour les fans des Timberwolves : pour ne pas vous faire du mal, évitez de regarder la fin de match hallucinante face aux Hawks, soldée par une défaite en prolongation. Avance gâchée de quatre points à 20 secondes de la fin du temps réglementaire, remise en jeu de Dario Saric qui « tombe » dans les mains de Kent Bazemore, dunk grand ouvert manqué de Robert Covington en prolongation… On en viendrait presque à se demander si les locaux voulaient vraiment ce match.
Le public des Wolves avait une raison supplémentaire de gronder : l’adresse infâme de sa troupe sur la ligne des lancers-francs, qui en termine avec un 21/38 fatal. Andrew Wiggins a particulièrement « brillé » dans le domaine avec un 5/12.
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Surtout, l’arrière, qui shoote à 74% en carrière, a manqué deux lancers-francs à une minute de la fin de la prolongation. Puis, à quatre secondes du terme, son équipe menée de deux points, il en a laissé un autre en cours de route. On comprend mieux pourquoi certains fans n’ont pas hésité à le huer alors qu’il se présentait sur la ligne.
« Nous avons des fans de merde et des bons fans », fulminait-il après la rencontre. « C’est comme ça que ça fonctionne. »
Pas certain que cette sortie soit bien accueillie par son public, alors que les Wolves démarrent un « road trip » de trois matchs. Ces huées sont le dernier épisode d’un rapport compliqué entre l’équipe et ses fans cette saison, dégradé par l’épisode Jimmy Butler lors des premières semaines de compétition. Le Target Center, loin d’être la salle la plus bruyante de la ligue, a ainsi déjà affiché son mécontentement à plusieurs reprises.
« Il y a des jours et des matchs comme ça », relativisait Andrew Wiggins à propos de cette maladresse aux lancers. L’oubli de son maillot à l’entame de la rencontre était sans doute le présage de cette soirée sans.
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