« C’est ici que j’ai envie de finir ma carrière. » Nous sommes en juillet 2016 et Joakim Noah vient de signer chez les Knicks, moyennant 72 millions de dollars sur 4 ans. Deux ans plus tard, le Français, aujourd’hui en quête de rédemption chez les Grizzlies, est candidat au titre de pire « free agent » jamais signé par la franchise new-yorkaise.
L’actuel président des Knicks, Steve Mills, ne l’exprime pas en ces termes. Mais plaide lui aussi pour l’erreur de casting.
« Évidemment que je suis déçu par la tournure des événements », dit-il, avant d’expliquer : « Mais je ne suis pas sûr, si ça avait été ma décision, que cette signature aurait eu lieu. »
Pour Steve Mills, pourtant GM à l’époque de la signature de Joakim Noah, celle-ci est ainsi la responsabilité de Phil Jackson, alors président de la franchise et dont l’investissement dans ce recrutement a été souligné par Joakim Noah lui-même. C’est lui qui « m’a permis de venir jouer à la maison », assurait-il ainsi après le limogeage du « Zen Master ».
Mais blessures, suspension et distractions en dehors des parquets ont torpillé l’expérience du pivot à New York. D’où la décision de couper le joueur via une « stretch provision ». « Nous pensions que c’était la meilleure chose pour la culture et l’environnement de notre équipe », justifie aujourd’hui Steve Mills, dont l’organisation devra donc verser près de 40 millions de dollars d’indemnités sur plusieurs saisons à Joakim Noah. Le prix à payer pour acter la fin d’un mariage raté.