On sait les relations presque filiales entre Spurs et Thunder.
Sur ce match, ce fut clairement une leçon de choses par les leaders incontestés de la ligue. Ils fessent violemment leurs élèves d’Oklahoma du score sévère de 101 à 74.
Largué au score dès le premier quart, le Thunder allait terminer le match en roue libre avec tous ses titulaires sur le banc tôt dans le dernier quart après avoir joué la veille contre Atlanta. Mis sous l’éteignoir d’entrée de jeu, les joueurs de Scott Brooks n’ont jamais su trouver la parade à une défense des Spurs qui est clairement montée en régime.
Des Spurs aux barbelés
Avec seulement 4 shoots réussis sur leurs 24 premières tentatives dans le match, le Thunder se présentait au Fort Alamo avec bien peu de munitions fraîches. Kevin Durant en première ligne n’était pas plus brillant. Il termine avec son plus petit total de la saison à 16 points à l’instar de son équipe la tête à l’envers.
A 14% à trois points, à 33% à deux points, OKC ne trouvait pas la moindre adresse dans le jeu. Et pour ajouter à la démonstration défensive du gourou Poppovich, le Thunder perdait la bagatalle de 19 balles. Dans ces conditions, il n’était pas étonnant de voir Ibaka réaliser un bon match (14 points, 13 rebonds et 4 contres) dans une rencontre rapidement sans enjeu.
« C’est un de ces matchs où tout est difficile. Tout ce que l’on faisait était maladroit ; nos pertes de balles, nos lay-ups manqués ; nos rotations défensives ratées et notre repli était inexistant pour créer du jeu rapide. » regrettait Kevin Durant.
La trentième pour la nouvelle année
A San Antonio, tout roule. Parker affiche un double double 14 points et 10 passes sans trop tirer sur la corde. Duncan avait la mine des bons jours avec 21 points et 9 rebonds. George Hill rajoutait ses 16 points en sortant du banc, et les Spurs amassent sans broncher leur 30ème victoire.
« Je ne crois pas que l’on ait changé quelque chose en particulier. On est juste arrivé très concentré avec nos plans de jeu, et on a bien exécuté. C’est ce genre d’équipe que l’on devra être si l’on veut aller plus loin. » concluait Duncan.
Signe de la bonne humeur régnant dans le vestiaire noir et blanc, Danny Ferry partait dans une ultime boutade en toisant Pop d’une remarque terminée en éclat de rires :
« Si l’on ne gagne pas 70 matchs, je te tiens pour seul responsable. »
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