Le banc de redressage marche chez les Pistons

Après cinq défaites de suite et avant un mois de décembre corsé, Detroit a eu la bonne idée de gagner sept matchs sur les neuf derniers, et l’a fait en partie grâce à ses remplaçants. Une « second unit » locale qui n’a « rien de fou, rien de flashy » décrit Zaza Pachulia, mais qui « fait circuler le ballon, avec des gars qui bougent, qui jouent de la bonne façon, des shooteurs, des gars qui attaquent, qui accélèrent : un bon mix » liste le pivot.

« Ce sont deux facettes bien différentes », complète Dwane casey, cité par le Detroit Free Press. « Notre banc est plus rapide. Blake et Reggie partagent le ballon, c’est un jeu différent. Il y a plus de circulation de balle avec le deuxième groupe, et plus de post-up, de pick-and-roll, avec le premier. »

Une « second unit » dont la réussite du club dépend : s’il veut retrouver les playoffs, son « Big Three » (Reggie Jackson, Blake Griffin, Andre Drummond) aura besoin de soutien. Et les remplaçants sont en train de l’apporter, que ce soit les volontaires Zaza Pachulia ou Bruce Brown, les réguliers Ish Smith et Langston Galloway, et Stanley Johnson, le « titulaire sur le banc ».

La renaissance de Stanley Johnson

Remplacé dans le cinq majeur par Glen Robinson III après trois semaines de compétition – et 50 titularisations l’an passé – Stanley Johnson a trouvé un nouveau souffle en sortie de banc : 12.4 points à 48% aux tirs dont 38% à 3-points sur les neuf derniers matchs, et une défense qui lui permet d’être dans le cinq quand ça compte. « Le plus important de la part de Stanley en ce moment, c’est sa défense », juge Dwane Casey. « C’est pour ça qu’on le laisse avec les titulaires dans le money time. »

« Avoir plus de rythme, plus de liberté, il kiffe », assure Blake Griffin. « Il accepte le défi de défendre sur des gars comme Harden ou Kawhi. Le fait de sortir du banc ne veut pas dire que tu seras assis dessus en fin de partie. C’est un élément très important pour nous. »

Ça se voit un peu moins dans les stats, et on le voit un peu moins sur le terrain, mais Zaza Pachulia apporte lui aussi de la consistance à ce banc. Un symbole de l’identité des Pistons capable, encore à 34 ans dans cette NBA moderne, de faire une sortie à 7 points et 10 rebonds en 13 minutes (contre Phoenix ce week-end).

« Il est malin, il est expérimenté, il pose des écrans, il fait de bonnes passes », décrit Dwane Casey. « Je ne regarde pas trop les points marqués, plus les attitudes, Zaza le sait. Les petites choses qui amènent des victoires et qui ne se voient pas forcément. »