Forcément, après les comptes Twitter cachés de la femme de Bryan Colangelo, les Sixers sont devenus très méfiants avec le réseau social, et la franchise a publié hier soir un communiqué pour rappeler à l’ordre le père de Mike Muscala.
« Plus tôt aujourd’hui, j’ai appris que Bob Muscala, le père de Mike Muscala, avait publié des messages inappropriés et offensants sur les médias sociaux », écrit ainsi Elton Brand, le nouveau GM du club. « Ils sont simplement inacceptables et ne reflètent aucunement les valeurs de notre organisation.
Ayant connu Mike depuis sa première année, en 2013-14, alors que nous étions coéquipiers, je suis également certain que ces messages ne reflètent en rien ses convictions personnelles. Mike a toujours été un excellent coéquipier et ambassadeur du basket, et il n’a jamais hésité à utiliser sa notoriété pour faire le bien dans la communauté. Il a tout le soutien de notre organisation.
Cette situation est aussi un rappel à nos joueurs, entraîneurs et employés de l’impact potentiel – positif et négatif – des réseaux sociaux. Nous profiterons de cette situation pour examiner, surveiller et discuter une fois de plus de l’utilisation appropriée des réseaux sociaux dans tous les secteurs de notre franchise. »
Récupéré par Philadelphie durant l’été, Mike Muscala a aussi présenté ses excuses.
« Avant tout, je tiens à m’excuser pour le commentaire offensant de mon père sur les réseaux sociaux. Ses commentaires étaient inappropriés, et ils ne reflètent pas qui je suis. Je voudrais également m’excuser auprès des 76ers et de mes collègues de la NBA pour les problèmes causés par les commentaires de mon père. J’apprécie vraiment le professionnalisme et le soutien d’Elton, de Coach Brown, de mes coéquipiers et de l’organisation des 76ers. »
Mais qu’a donc dit Bob Muscala pour que les Sixers sortent les boucliers aussi vite ? Répondant à un article qui parlait du comportement de Jimmy Butler aux Wolves, le père de l’intérieur expliquait (sur son compte à cinq abonnés…) que « ce n’était pas un accrochage mais de l’égocentrisme, une maladie mentale afro-américaine. »