Dwayne Bacon séduit par le nouveau staff des Hornets

Entre le centre d’entraînement de Charlotte et celui de Florida State, son ancienne fac, Dwayne Bacon passe un été « calme et studieux » dont le programme n’a rien de bien original pour un arrière, en terme d’objectifs : « pouvoir défendre sur le meilleur joueur adverse chaque soir et rentrer mes tirs : je veux vraiment shooter autour des 38, 40% à 3-points, annonce-t-il à Hornets.com. »

« Je travaille sur toutes les facettes de mon jeu évidemment, mais je me concentre surtout sur le tir à 3-points. Je sais aller au panier, mais en ce moment, la clé pour moi c’est de rentrer mes tirs. C’est ce que je veux faire, et pour ça je dois travailler. »

Et pour cause : à l’instar de l’autre rookie local Malik Monk, Dwayne Bacon s’est signalé par sa maladresse pour ses débuts chez les pros, compilant 37.5% de réussite seulement, à 25.6% de loin. Pour exister à Charlotte, l’homme va devoir régler la mire. Et pour convaincre son nouvel entraîneur, James Borrego, qu’il peut jouer un rôle important dans sa rotation, il peut effectivement tenter d’enfiler le costume de sniper.

Un nouveau staff impliqué

Un James Borrego avec qui il est impatient de travailler : il n’y a qu’à voir son CV pour jauger les compétences du nouvel homme fort des Hornets, qui s’est entouré de techniciens tout aussi talentueux selon Bacon (Jay Triano, Jay Hernandez, Ronald Nored…).

« Évidemment, tout le monde sait que San Antonio fait de super choses, rappelle le jeune homme. James Borrego est champion. On a différents coachs avec des superbes personnalités, qui veulent nous aider à progresser. C’est ce que je fais depuis le début de l’été. Tous ces gars sont vraiment intelligents et font vraiment tout pour t’aider. »

Cependant, le sophomore l’avoue aisément : « C’est compliqué de changer d’entraîneur entre ma première et ma deuxième année. Mais la ligue est comme ça, concède-t-il, je dois m’adapter et je suis content d’être avec ces gars. »

« On veut retrouver les playoffs »

Car l’an passé, malgré sa maladresse, le 40e choix de draft 2017 avait la confiance de Steve Clifford avec 53 apparitions pour 13 minutes de jeu en moyenne : pas mal pour un joueur drafté au second tour. Reste à convaincre James Borrego maintenant, mais avec un jeu qui s’oriente vers le « small ball », les chances de se frayer un chemin vers le parquet augmentent pour les nombreux arrières et ailiers de l’effectif.

« Tout le monde veut jouer, mais ça permet de tirer le meilleur de chacun au quotidien, constate-t-il en référence à cette forte concurrence. Le coach mettra le meilleur joueur sur le terrain en fonction de la situation, et on partira de là. Il n’y a pas trop à s’inquiéter, à se dire « Oh untel est préféré à untel ». On va tous se battre, et on veut gagner. Quand on y arrivera, tout le monde sera fier, assure-t-il, avec un objectif est clairement assumé en Caroline du Nord : on veut retrouver les playoffs. »