Pour Joël Embiid, le départ de LeBron James à l’Ouest « ne change rien »

Interrogé par ESPN  de Pretoria où se déroulait le « NBA Africa Game », Joël Embiid a évoqué les sujets qui ont nourri l’actualité estivale des Sixers. Comme le départ soudain de Bryan Colangelo dont les critiques venant de son compte twitter « anonyme » l’ont servi de source de motivation, mais aussi le recrutement. Sur ce point, Philly espérait récupérer une superstar à l’aile pour épauler son axe 1-5, mais ni Paul George, Kawhi Leonard ou LeBron James n’ont pris la direction de la cité de l’amour fraternel.

Du coup, Joël Embiid se concentre avant tout sur son jeu et sa marge de progression, lui qui a vécu sa première « vraie » saison NBA avec 71 matchs disputés au total. Avec un double-objectif, être MVP de la saison et mener son équipe en finale NBA.

« Ça aurait été super, ce sont tous de grand joueurs et j’ai beaucoup de respect pour eux. Mais mon état d’esprit durant l’été, c’était simplement de m’améliorer. Je savais que j’étais en bonne santé, que j’allais enfin être en mesure de jouer au basket et de m’entraîner afin d’être meilleur. Mon principal but, c’est d’être le MVP la saison prochaine. C’est ce qui me motive. Ils auraient pu nous aider, mais je ne crois pas que ça change notre état d’esprit. On veut aller en finale, c’est notre but, qu’on ait récupéré ces joueurs ou pas ».

Boston s’est renforcé, Toronto sera encore là

Le départ de LeBron James pour LA a notamment bouleversé la hiérarchie à l’Est. Mais pour Joël Embiid, la route vers une éventuelle finale NBA est loin d’être toute tracée…

« Ça ne change rien. On devra toujours se défaire de Boston, Toronto… Ces équipes sont très bonnes, particulièrement Boston qui va récupérer deux joueurs de retour de blessure (Gordon Hayward et Kyrie Irving). Ce sera dur, peu importe que LeBron ne soit plus dans la même conférence. Les gens ont cette tendance à comparer la conférence Est et la conférence Ouest et l’écart qu’il peut y avoir. Ce n’est pas comme si on ne jouait pas ces équipes de la conférence Ouest. On doit les jouer deux fois et d’autres quatre fois par an. Ce sera toujours pareil, le challenge sera toujours le même ».