Et si la Draft avait lieu après la free agency…

D’après ESPN, voilà désormais quelque temps que les Rockets proposent de changer le calendrier NBA. La franchise texane essaie ainsi de convaincre les autres clubs que la Draft ne devrait pas avoir lieu avant la free agency, mais après…

Egalement soutenue par certains dirigeants de Boston, l’idée est de « libérer » les franchises lors de la Draft, puisqu’elles doivent garder de la masse salariale en vue de la free agency et hésitent donc à monter des échanges. Cette saison, et pour la première fois depuis 2003, aucun joueur sous contrat n’a ainsi été transféré le soir de la Draft.

ESPN rappelle qu’en 2013, Mark Cuban était tellement obsédé à l’idée de récupérer Dwight Howard pendant l’été qu’il a décidé de descendre lors de la Draft, lâchant son 13e pour récupérer le 18e (Shane Larkin). Cela lui permettait d’économiser encore un peu plus d’argent pour faire son offre au pivot dans la foulée. Sauf que ce dernier a finalement préféré rejoindre les Rockets, et que les Mavericks ont raté Giannis Antetokounmpo, que le GM Donnie Nelson voulait prendre en 13e position.

Plus de vacances pour les dirigeants NBA ?

Pour les opposants à cette mesure, cette inversion du calendrier ne ferait que modifier les problèmes, puisqu’une équipe ayant recruté un meneur lors de la free agency pourrait par exemple se retrouver lors de la Draft à devoir faire l’impasse sur des meneurs de talent, simplement parce qu’elle n’en a plus besoin, se reportant sur des joueurs moins forts, sur d’autres postes.

Surtout, les clubs doivent attendre la fin des calculs sur l’année fiscale pour savoir ce qu’ils peuvent offrir exactement aux free agents, et donc leur salary cap. En clair, la free agency ne pourrait de toute façon pas démarrer avant fin juin, voire début juillet, et attendre la fin de celle-ci pour organiser la Draft signifierait que les franchises NBA devraient être pleinement actives jusque dans les dernières semaines d’août. Avec les camps d’entraînement qui reprennent en septembre, cela signifie que les dirigeants NBA n’auraient donc quasiment pas de vacances.

Forcément, ce n’est pas une perspective qui enchante tout le monde…