Parmi les joueurs encore en compétition dans ces playoffs, seul LeBron James passe plus de temps sur la ligne des lancers-francs que James Harden. L’ailier de Cleveland est à 10 tentatives par match contre 8.1 pour le meneur de Houston.
Le barbu, ainsi que son collègue Chris Paul, est un roi du dribble et de la pénétration et donc des fautes provoquées. Steve Kerr s’en méfie et il souligne aussi leur expérience dans ce domaine.
« On sait que James et Chris sont deux des joueurs les plus rusés de la ligue », avance le coach des Warriors. « S’ils pénètrent et qu’on veut mettre la main au panier, ils vont l’attraper, tirer dessus et les arbitres vont leur donner les deux lancers-francs. Ils exagèrent le contact et vont sur la ligne. »
Une défense irréprochable est nécessaire pour contrer la roublardise des extérieurs de Houston. Une bonne lecture des actions par les arbitres peut également aider.
« En général, en playoffs, les arbitres sifflent moins, c’est plus physique. Ils laissent les joueurs jouer. J’ai confiance, si on est intelligent et qu’on n’essaie pas d’aller les chercher, on sera en bonne position. »
Sans oublier que ce n’est pas toujours une tactique payante… « C’est risqué d’essayer d’obtenir des fautes », rappelle Steve Kerr. « Si on ne les obtient pas, alors on est vulnérable en défense, sur la transition. Si on défend sans faire de faute, on va s’ouvrir de grands espaces. »
La sanction est alors connue. « C’est là qu’on est dangereux », rappelle, en guise de conclusion, Draymond Green.