Excepté le premier match, où ils s’inclinent 117-101, les Sixers ont à chaque fois chuté de peu contre les Celtics. Le Game 2 est perdu de cinq points, le Game 3 de trois unités et enfin le Game 5 de deux petits points.
Les Sixers peuvent donc avoir des regrets mais ils savent aussi d’où ils viennent. C’est ce que veut retenir Brett Brown.
« On pense au voyage », explique le coach. « Au début, on veut faire les playoffs. Ensuite, on veut terminer quatrième de l’Est. Puis, on est un peu gourmand et on veut finir troisième. On gagne 50 matches, puis 52. Après, on veut prendre un match contre Miami, puis deux, et finalement on remporte la série 4-1. On a gagné 17 matches de suite pour finir la saison. Avec tout ça, on a décollé et les ambitions avec. C’est naturel. »
La saison fut une réussite, mais ce sont bien les playoffs qui ont illustré les qualités et les manques de cette jeune équipe.
« Je me souviens d’avoir dit aux joueurs au début des playoffs qu’ils allaient davantage apprendre sur eux-mêmes dans les prochaines semaines que dans toute leur carrière. C’est un apprentissage accéléré dans un environnement à haute pression. »
Disputer une série de playoffs contre Boston fait partie de ces leçons, même si elle demeure amère.
« On n’a pas abandonné et je comprends ce qu’on a fait cette année, mais on ressent un vide quand quelqu’un vous empêche de faire ce que vous aimez, avec des gars avec lesquels vous aimez travailler. »
Qu’il se rassure, le « Process » ne fait que commencer.