Toronto sweepé par les Cavaliers, Dwane Casey est sur la sellette à Toronto. Mais quelques heures après avoir reçu un soutien indirect de ses pairs – qui l’ont élu entraîneur de l’année mais avaient voté avant le sweep – il a reçu celui de son patron, Masai Ujiri.
Lors de sa conférence de presse de fin d’année, le président des Raptors a expliqué qu’il ne prendrait pas de décision hâtive, y compris sur l’avenir de son coach.
« Je crois en Dwane Casey, je crois en ce qu’il a fait » assure-t-il. « Il n’y a rien de différent par rapport à ce que j’ai dit l’année dernière. Je regarde tout, le négatif, le positif, et comment ça s’équilibre. Comment gagner ? Cette franchise ne devrait que s’occuper de la victoire, de comment on la construit. Je ne vois pas comment on peut trouver des solutions en 24 heures. »
Le dirigeant l’affirme : les circonstances ne changeront pas sa façon d’évaluer son entraîneur.
« Il a été incroyable pour cette franchise et je le traite exactement de la même façon que l’année dernière, et pareil que quand ça allait bien (…) Je l’ai rencontré pendant deux heures. On va tout revoir avec le staff, c’est notre routine. »
« Ce n’est pas la fin du monde »
S’il a reçu une grosse fessée par Cleveland, le club a aussi terminé premier de la conférence Est, avec la troisième meilleure attaque de NBA et la cinquième meilleure défense : tout n’est donc évidemment pas à jeter de l’autre côté de la frontière frontière. Le président a annoncé un bilan de compétence générale, en regardant les cinq dernières saisons dans le rétroviseur, et en imaginant ce que seront les cinq prochaines.
« Pour moi, ce n’est pas la fin du monde. Quand on regarde l’état de notre organisation, ce n’est pas la fin du monde. Maintenant c’est à moi de jouer, c’est de mon ressort. On va progresser. »
Des décision vont être prises, des têtes vont peut-être tomber, mais Masai Ujiri est bien inspiré de ne pas agir à chaud. D’autant plus qu’il a encore la tête à cette série contre Cleveland.
« Je repense au Game 1 pour être honnête. Qu’est-ce qui change la donne ? On gâche une avance, il y a les coups de sifflets, on rate des layups, tout ça. On ne rejette la faute sur personne. On perd ensemble. Mais personnellement, je vois le Game 1 comme un tournant dans la série. Pour je ne sais quelle raison, on a perdu à ce moment-là. »
L’été 2018 sera-t-il lui aussi un tournant pour les Raptors ? Réponse dans quelques semaines.