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Don Nelson : « Chris Webber est probablement le joueur le plus dur que j’ai eu à coacher »

S’il lui arrive encore de porter une casquette des Warriors pour se protéger du soleil de Maui, Don Nelson avoue aisément qu’il n’a pas assez suivi la saison NBA pour se prononcer sur la probabilité d’un back-to-back.

Encore fervent adversaire des Rockets, un désamour qu’il a gardé de ses années chez les Mavs, Nelson a également expliqué que sa version des Warriors, au tout début des années 90, avec Chris Mullin, Latrell Sprewell ou encore Chris Webber n’aurait jamais pu aller loin en playoffs. 

« Non. Je ne pense pas que Webber, à ce moment de sa vie en tout cas, était prêt à jouer un basket qui gagne, ou quoi que ce soit qui gagne à ce moment-là », envoie Nelson dans le NY Times. « C’était un gamin très perturbé à l’époque. C’est probablement le joueur le plus dur que j’ai eu à coacher. Ça lui a pris longtemps avant de comprendre. »

Dans son cas personnel, Nelson était tout l’inverse de Webber : un joueur pas forcément très talentueux individuellement mais incroyablement doué pour le jeu collectif. Un peu dans le même style que Pat Riley en fait…

« J’étais meilleur que Pat [rires]. Il vient ici assez souvent, j’étais avec lui à Noël…. Non, je pouvais jouer un peu. Je ne courais pas vite donc j’étais le parfait joueur pour le trailer. J’étais un bon rebondeur, un bon passeur, un bon shooteur. Je pouvais faire pas mal de choses pour aider l’équipe, vous savez, si on avait besoin d’un gars en plus. J’étais en fait un joueur moyen qui s’adaptait parfaitement dans les grandes équipes. »

Nellie coule des jours heureux à Maui

Comme beaucoup d’autres joueurs avant, et après lui, Don Nelson a vécu la grande vie quand il était joueur NBA. Et lors des très nombreux déplacements, Nelson a également bien profité des joies de la vie nocturne.

« J’étais encore coach à Dallas et ma secrétaire m’apporte une lettre. Elle disait, « Cher M. Nelson, en 1968, vous avez rencontré une jeune femme à Washington D.C., du nom de Debby Dial. Neuf mois plus tard, j’étais né. » J’étais en déplacement avec les Celtics et on jouait les Bullets. On faisait des trucs comme ça à l’époque, ce qui n’était pas la meilleure chose à faire. Mais je me souvenais du nom de cette femme. Je me suis dit que ça pouvait bien être vrai ! On l’a donc fait venir à Dallas et je vois cette jeune femme grande et blonde, elle ressemblait à mes autres enfants. J’ai tout de suite dit qu’elle était de moi. Je l’ai aidé à finir ses études, j’ai rencontré ses parents adoptifs. Ma femme et moi avons eu six enfants, mais c’est la seule qui ait déménagé à Maui. »

Avec cette nouvelle fille retrouvée après 29 ans sans même être conscient de son existence, Nelson continue donc de couler des jours heureux dans l’archipel hawaiien. Il meuble ses journées de parties endiablées de poker avec les notables locaux, dont Willie Nelson, qui n’a pas tardé à partager ses secrets avec Nelson.

« J’ai une ferme ici. On fait pousser un peu de cannabis, des fleurs et du café. J’ai aussi une ferme aquacole. Mais j’ai une carte médicale pour le faire pousser, je suis dans la légalité ! Mais quand les athlètes vieillissent, toutes les vieilles blessures semblent ressusciter. Ça aide avec les douleurs sans les pilules et ça aide aussi avec le stress. Ça ne fait que 3 ou 4 ans que je fume. Je n’ai jamais fumé quand je coachais. C’est Willie [Nelson] qui m’y a mis. »

En plein dans le message que Matt Barnes essaie de répandre actuellement aux Etats-Unis autour de la question du cannabis, Don Nelson confirme donc les vertus médicinales de la marijuana.

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