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Le MVP de la nuit : LeBron James, le cavalier solitaire

LeBron James ne perd pas au premier tour des playoffs. Si les treize dernières saisons NBA nous ont appris une vérité invariable, c’est bien celle-ci. Même à deux doigts de l’échec, et surtout sans grande aide durant cette série et la majorité du match 7, James a simplement été trop fort pour des Pacers pourtant vaillants. Mais face à un tel niveau de jeu, il n’y a tout simplement pas grand-chose à faire.

Comment lutter contre une superstar agressive et à la fois efficace au diable ? C’est toute la question qu’a dû se poser Indiana en début de match. Déjà magnifique dans les premiers quart-temps de cette série, le King a poussé cette fois jusqu’à la fin de la première période pour dicter sa loi. Un 7/7 au tir pour débuter, une performance plus vue dans un match 7 depuis 20 ans. La domination est totale, au poste bas en puissance ou face au cercle où sa panoplie de moves a mis au supplice Lance Stephenson, Bojan Bogdanovic ou Trevor Booker qui ont tous essayé de le contenir, en vain. Ses neuf points consécutifs au milieu du deuxième quart ont ouvert la voie à Cleveland, de nouveau en tête avec 14 points d’avance et avec le contrôle du match.

LeBron a suivi sa prescription

James a conclu la première période avec 26 points à 11/16 au tir, tout en étant sur un rythme de triple-double. Au prodige, LeBron y a ajouté une réussite clinique.

« J’imagine que j’ai fait ce que j’avais à faire pour nous aider à gagner, a expliqué James à ESPN après la rencontre. J’aime être efficace. Je sais que j’ai marqué 42 points de moyenne dans nos victoires sur cette série, mais j’étais simplement efficace. Hormis le match 6 (à 7/16 au tir), j’ai été plutôt efficace toute la série durant, et j’ai simplement essayé de déséquilibrer leur défense. S’ils me prenaient à deux ou qu’ils me trappaient, je m’assurais de transmettre la balle au bon endroit pour mes coéquipiers. Mais c’est ce que le docteur avait prescrit, je devais aller sur le parquet, essayer de créer du jeu et c’est ce que j’ai fait.« 

Trouver de l’aide pour l’assister dans son chantier, un des grands travaux de James, notamment en deuxième mi-temps, quand la fatigue a commencé à prendre le dessus après avoir joué les 35 premières minutes sans sortir. Tristan Thomspon s’est bien montré, Kevin Love et George Hill ont bien pris quelque peu le relais au scoring dans le quatrième quart-temps. Sans eux, LBJ ne l’aurait peut-être pas emporté. Dans l’autre sens, sans ses exploits à répétition, jamais ses coéquipiers n’auraient été en mesure de pouvoir l’espérer.

Aucun autre Cavalier n’a marqué 20 points sur cette série

Pour la première fois de sa carrière, LeBron a dû traverser une série de playoffs pendant laquelle aucun de ses coéquipiers n’a inscrit 20 points sur un match. Il a donc fallu se débrouiller en partie seul, surtout pour termnier le boulot. « Il a été exceptionnel, et nous avions besoin de tout ce qu’il a apporté » concède Kevin Love.

Personne d’autre que le triple MVP des Finals ne s’est chargé de conclure l’affaire d’un lay up à 30 secondes de la fin avant de s’occuper de Victor Oladipo et contester son tir et prendre le rebond décisif. En à peine sept secondes de jeu, James parachevait son œuvre pour conclure cette rencontre avec des chiffres pharaoniques : 45 points, 9 rebonds, 7 passes et 4 interceptions pour un succès de quatre points. Le sceau royal sur une nouvelle série de playoffs marquée par l’archi-domination de LeBron James, et lui-seul.

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