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#BackToBasics : pourquoi 82 matches de saison régulière ?

Nouveau rendez-vous hebdomadaire de BasketUSA, « Back To Basics » veut répondre aux questions pas si bêtes que les aficionados de NBA peuvent se poser. Jeu pur, fonctionnement de la ligue, à-côtés… « BtB » tente de trouver réponse à tout. Parmi ces questionnements, il y a le format de la saison régulière adoptée par la ligue. Pourquoi 82 matches ?

1 230. Soit le nombre astronomique de matches disputés encore cette saison dans la ligue, soit une moyenne de 7 rencontres chaque soir. On met au défi n’importe quel « NBA addict » de ne pas en rater un seul sur une année… « Exigeant » pour les fans, ce rythme fou, qui pourrait bientôt être aussi remis en cause, l’est aussi bien plus pour les organismes et le mental des joueurs, coaches… Pourquoi la NBA s’impose-t-elle ceci ? Et comment est-elle devenue une des ligues au calendrier les plus denses au monde, bien qu’encore très loin de sa « cousine » MLB (162 matches disputés chaque saison par franchise !) ?

82 matches n’a pas toujours été la norme. Un saut dans le temps s’impose. Au commencement, en 1946, la ligue de l’époque était toute petite : deux divisions avec seulement 11 franchises. Peu d’équipes, mais déjà un nombre conséquent de matches pour chacune : 60. Risible à côtés des 154 matches joués par les franchises de baseball.

Un peu moins de 15 ans plus tard, la NBA a perdu des franchises… mais gagné des matches ! Durant la saison 1961-62, les 9 équipes jouent 80 matches chacune. Cette année-là, Lakers et Celtics s’affrontent ainsi neuf fois dans la même saison !

Quelle formule pour atteindre les 82 matches ?

En 1966-67, les franchises ont droit à un match supplémentaire (81) et c’est la saison suivante que le format actuel avec 82 rencontres disputées est adopté avec les arrivées des San Diego Rockets et des Seattle SuperSonics, soit un total de 12 franchises en compétition. À ce moment-là, les équipes affrontent 8 fois leurs adversaires de la même conférence, et 7 fois ceux de l’autre (8 x 5 + 7 x 6 = 82). Un format de 82 matches inchangé depuis, 50 ans après, hormis lors des années de « lock out » (1998 avec 50 matches puis 2011 avec 66).

Aujourd’hui encore, le nombre « 82 » répond à une formule mathématique permettant de varier les adversaires selon les divisions ou les conférences :

  • 4 matches face aux autres équipes de la même division (4×4 = 16 matches),
  • 4 matches face à six équipes de la même conférence mais d’une autre division (4×6 = 24 matches),
  • 3 matches face aux quatre autres équipes restantes de la même conférence (3×4 = 12 matches),
  • 2 matches face aux équipes de l’autre conférence (2×15 = 30 matches).

Mais la grande question est : pourquoi 82 ? Pourquoi pas plus ou pas moins ? Un choix arbitraire ? Même du côté de la ligue, on peine à formuler une réponse claire. « La raison principale est liée au voyage », nous indique-t-on. « Et au fur et à mesure que la ligue s’est étendue à 30 équipes, nous avons changé les divisions, ainsi les équipes de chaque division jouent plus que face à celle de chaque conférence. »

Faire face aux ligues concurrentes de l’époque

Mais l’aspect géographique et logistique n’est évidemment pas le seul argument. Le choix de partir sur un calendrier très dense dès le départ tient aussi au contexte historique. À sa création en 1946, la « Basketball Association of America » (BAA) de l’époque doivent faire face à plusieurs ligues concurrentes : la NCAA qui existe déjà depuis des décennies ou encore la National Basketball League (NBL), avec qui la BAA fusionne en 1949 pour former la NBA…

Puis en 1967, une autre ligue encore, l’American Basketball Association (ABA), voit également le jour.

« La NBA s’est alors élargie en partie pour éviter la concurrence de cette ligue nouvellement créée », nous rappelle Frank Guridy, historien du sport basé à l’université de Columbia. Jouer plus, c’est ainsi se faire connaître plus auprès du grand public. Et ainsi s’assurer une meilleure situation économique.

L’enjeu économique

« Naturellement, l’économie et la rentabilité ont guidé leur logique », poursuit le spécialiste. « C’était l’âge avant que le basket-ball puisse compter sur les revenus de la télévision, la fréquentation des salles était le flux de revenus le plus important pour les propriétaires de la ligue. » Plus de matches, plus de tickets vendus, des produits dérivés… La formule à 82 matches, jugée comme étant le bon compromis entre repos des joueurs et logique économique, s’est ainsi pérennisée dans le temps.

L’enjeu télévisuel a par la suite permis à la ligue de se développer comme jamais financièrement. Tout sauf un hasard si aujourd’hui, dans son guide officiel, la NBA affiche, après son calendrier complet de la saison, la liste des matches programmés sur le réseau national (ABC, ESPN, TNT).

Malgré les 50 ans de ce format, il semble de moins en moins gravé dans le marbre. « Il n’y a rien de magique dans ces 82 matches », lâchait il y a peu Adam Silver, sous-entendant qu’un changement pourrait arriver. Pour l’heure, dans l’optique de soulager les joueurs, la durée de la saison a été étendue sans que l’on touche au nombre de matches. Jusqu’à quand ?

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