Ecarté de la rotation des Bulls après le All-Star Break, puis réintégré après l’avertissement de la NBA, Robin Lopez ne joue désormais plus que les premiers quart-temps. Après 12 minutes, le pivot retourne s’asseoir sur le banc pour voir ses jeunes coéquipiers prendre le relais. Une situation forcément frustrante pour l’ancien Blazer.
Robin Lopez, quel regard portez-vous sur la saison des Bulls ?
On ne gagne pas beaucoup de matches mais c’était prévisible étant donné la jeunesse de notre effectif et le grand nombre de blessures depuis le début de la saison. Par exemple, ce soir (face aux Knicks), nous ne pouvions pas compter sur nos trois meilleurs scoreurs, ce qui n’est pas vraiment facile à gérer, surtout dans une formation comme la nôtre qui cherche encore la meilleure formule. C’est un peu frustrant par moment car je n’aime pas perdre, mais il faut être patient et on travaille pour que des jours meilleurs arrivent. On continue à bosser et on essaye des choses, donc il faut se projeter sur l’avenir.
Que pensez-vous de votre saison à titre personnel ?
Elle est faite de hauts et de bas. Je ne suis pas vraiment satisfait de ma saison mais je continue de bosser et d’aider les plus jeunes joueurs de l’équipe. On a un groupe très jeune et mon rôle est aussi d’aider les jeunes pousses de l’équipe à l’entrainement et en match. J’ai quasiment dix ans de plus que certains joueurs de l’effectif (rires), donc je dois montrer l’exemple. Ça me plait de faire cela aussi, même si j’ai encore beaucoup d’années devant moi pour jouer au plus haut niveau.
Dunn, LaVine, Markannen, Valentine, les Bulls ont beaucoup de jeunes avec du talent !
Oui, je suis d’accord. Notre équipe a du potentiel. On a beaucoup de jeunes talentueux et qui travaillent dur. C’est excitant pour la suite et je pense que la base de travail est bonne. Il faut du temps pour construire une alchimie de groupe, surtout lorsque l’équipe a été modifiée aux trois quarts l’été passé. Je crois que le projet des Bulls est sur la bonne voie et que l’on va continuer à faire du bon boulot et montrer de belles choses dans les années à venir. Il faut être patient, c’est tout.
Un petit mot sur Lauri Markkannen, le rookie finlandais. Etes-vous surpris par son impact pour sa saison de rookie ?
Non, pas vraiment. Je ne le connaissais pas beaucoup avant qu’on le recrute mais j’ai vite vu qu’il était très fort. Il n’a pas froid aux yeux et il a beaucoup de talent. Il est très talentueux et il travaille très dur, ce qui est une belle qualité. De temps en temps, on peut voir un jeune très talentueux qui se contente de jouer sur son potentiel, mais Lauri n’est pas comme ça. Il a le même esprit que Kristaps (Porzingis), il veut devenir le meilleur joueur possible et marquer la ligue de son empreinte. Il a faim, il veut apprendre encore et encore et devenir l’un des piliers de l’équipe. Vous avez vu ses performances depuis le début de la saison ? C’est un super talent et un très bon coéquipier. Il va réussir, c’est certain.
Il vous restera un an de contrat à la fin de cette saison…
Je n’y pense pas vraiment et je ne sais pas de quoi mon avenir sera fait. On me pose souvent la question, si j’ai la pression ou si je sens que je pourrais être transféré, mais je n’en sais rien et je fais juste mon travail jour après jour. On verra ce qui se passera cet été. Ce n’est pas quelque chose que je contrôle donc je reste serein.
Propos recueillis à New York