La patronne des Lakers explique pourquoi elle a validé l’échange avec les Cavaliers

Même s’ils ont perdu deux jeunes talents, très appréciés du public, avec Larry Nance Jr. et Jordan Clarkson, les Lakers ont marqué les esprits en récupérant un premier tour de draft, Channing Frye et surtout Isaiah Thomas en provenance de Cleveland. Pourquoi signer un joueur, décevant depuis son retour aux Cavaliers, à un poste où l’équipe possède déjà Lonzo Ball ? C’est sans doute la question qu’a posée Jeanie Buss, la propriétaire des Lakers.

« Magic Johnson et Rob Pelinka (ndlr : président et GM) ont le pouvoir absolu de faire ce qu’ils estiment le mieux pour que l’effectif joue le style de basket prôné par Luke Walton. Lorsque cet échange est arrivé sur la table, ils étudiaient divers scénarios et différents échanges. Ils m’ont dit qu’ils voulaient me voir parce que cet échange avait vraiment beaucoup de sens. Après être revenu dessus encore et encore, ils ont décidé qu’il était temps de m’en parler et d’une certaine manière de m’expliquer. »

Mais Magic Johnson et Rob Pelinka ne viennent pas seuls à cette réunion…

« J’ai vraiment apprécié le processus parce que Magic et Rob n’étaient pas les seuls assis à mes côtés » raconte Jeanie Buss à nore confrère Howard Beck. « Ils sont venus avec les personnes du secteur « Analytics ». Quelle que soit la question que je voulais poser, comme « Pourquoi ça marche ? » ou « Pourquoi ce joueur va s’adapter ? », ils pouvaient y répondre. C’est difficile pour moi d’imaginer transférer quelqu’un car ce n’est simplement pas ce que je préfère. Mais je sais aussi que je veux gagner, et ça avait du sens au regard de ce qu’on essaie de faire et de la manière avec laquelle ils me l’ont expliqué. »

Si les Lakers renoncent aux droits sur Julius Randle, et qu’ils parviennent à se séparer de Luol Deng via la « stretch provision », ils auront une enveloppe de 70 millions pour recruter, et ainsi signer deux joueurs au salaire maximum. Ils peuvent aussi se permettre d’attendre 2019, là encore pour signer deux superstars, et donc offrir de gros salaires sur un an à de bons joueurs, comme ils l’ont fait à Kentavious Caldwell-Pope l’été dernier.