Gagner à Utah n’est jamais facile et pour des Suns en pleine reconstruction, le défi était de choix. Grâce à un Steve Nash toujours impeccable à la manœuvre et une énergie débordante, l’équipe d’Alvin Gentry décroche pourtant sa première victoire.

Le Jazz subit lui son deuxième revers consécutif et peut déjà s’inquiéter. Après la rouste face aux Nuggets, perdre chez soi contre une équipe qui se cherche encore est en effet inquiétant.

Surtout, on a vu énormément d’oublis défensifs, de joueurs débordés, lents et peu d’envie dans les intentions offensives. Jerry Sloan va devoir gueuler un bon coup car le retard pris en début de saison se rattrape difficilement.

Offensivement, Utah a manqué de jus et son jeu pêche sérieusement dans l’alternance extérieur/intérieur. Cette nuit, on a souvent vu une masse de joueurs se précipiter sous le cercle pour tenter de marquer ou récupérer le rebond offensif. C’est beaucoup plus simple à défendre et ça offre des possibilités de contre-attaque dont raffolent les Suns.

« Nos coupes vers le panier semblaient être faites par des gens extrêmement fatigués, » a expliqué Jerry Sloan. « Denver en est responsable, mais la saison n’est pas finie. »

Deron Williams et Raja Bell affreusement maladroits, le Jazz n’a pas pu s’appuyer sur Al Jefferson qui s’est empêtré dans les prises à deux des Suns.

Du côté de Phoenix, les motifs de satisfaction sont nombreux. D’abord, Steve Nash est toujours aussi performant et gère de main de maître toute contre-attaque. Ensuite, il a trouvé avec qui jouer le pick-and-roll en Hakim Warrick. En témoigne cet énorme dunk dans le troisième quart-temps.

Hedo Turkoglu semble s’intégrer petit à petit au système, même s’il semble jouer à un rythme différent de ses coéquipiers. Tant que l’équipe tiendra au rebond, elle a des chances d’accrocher les playoffs. Elle l’a fait ce soir. A elle de prouver qu’elle peut être constante dans le domaine.

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