Même s’il réalisait un bon exercice, Nikola Mirotic ne voulait vraiment pas rester dans la même équipe que Bobby Portis, après que celui-ci lui a cassé la mâchoire juste avant le coup d’envoi de la saison. L’intérieur de l’équipe d’Espagne a donc demandé – et obtenu – son transfert, rejoignant les Pelicans en échange de trois joueurs.
Il faut dire que, du propre aveu de Bobby Portis, la situation était toujours très tendue entre les deux hommes, trois mois et demi après cet incident qui a coûté les 23 premiers matchs à Nikola Mirotic.
« On a essayé d’être professionnels, de faire que les choses fonctionnent sur le terrain. On avait une super cohésion » tient-il à souligner dans les colonnes du Chicago Tribune. Mais… « en dehors des parquets, on ne se parlait jamais. On a joué une fois aux cartes dans l’avion mais c’était un peu bizarre et après ça, on n’a plus joué ensemble. »
« Je ne veux plus en parler »
Ils n’en auront plus l’occasion, l’Espagnol ayant fait ses valises pour rejoindre le bayou pendant que Bobby Portis est lui toujours bel et bien à Chicago. Se sent-il coupable de la tournure qu’ont pris les évènements ?
« Coupable ? Non. Je joue simplement au basket. Toutes les équipes ont des problèmes, mais le nôtre a été monté en épingle à cause de cette histoire d’hôpital. Je suis toujours désolé de ce que j’ai fait, mais je sais aussi que j’ai fait du bon travail cette année pour être régulier et faire attention à ce que je peux contrôler. »
L’heure est donc venue de tirer un trait définitif sur cette histoire, pour les deux hommes.
« Honnêtement, j’en ai fini avec ça, fini de parler de Niko. Je veux parler des Chicago Bulls, essayer d’être le meilleur joueur possible. J’ai l’impression de l’avoir dit à chaque fois que je vous ai parlé mais je suis vraiment désolé pour ce qu’il s’est passé. Je ne veux plus en parler. Je ne pense qu’à mon futur. »
Quant à Nikola Mirotic, déçu qu’on le considère comme également fautif et que Bobby Portis n’ait écopé que de huit matches de suspension, il a déjà dit qu’il révélerait sa version des faits. Mais plus tard.