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Interview Paul Zipser : « Je connaissais Dirk avant même de savoir ce qu’était le basket ! »

Surprise du chef lors des derniers playoffs pour les Bulls, Paul Zipser (2m03, 23 ans) est retombé sur terre pour sa campagne de sophomore en NBA. À 3 points et 2 rebonds en 14 minutes, le natif de Heidelberg a des stats en berne.

Drafté au deuxième tour, en 48e choix en 2016, Paul Zipser a fait ses armes au Bayern Munich avant de sauter l’Atlantique. Réaliste et très critique envers lui-même, l’international allemand revient sans détour sur cette première partie de saison ratée. Il a également évoqué l’avenir prometteur du basket allemand… et ses origines françaises !

« J’ai trop forcé sous la pression »

Paul, vous relatiez sur votre blog que vous n’avez pas bien démarré la saison, que s’est-il passé ? Et comment vous sentez-vous maintenant ?

« Je me sens beaucoup mieux dans mon corps, dans mon shoot et dans ma technique. Je n’ai pas trouvé le bon rythme en début de saison. J’ai perdu du temps de jeu et j’ai commencé à ressentir plus de pression. Et j’ai trop forcé ! Ça n’a pas marché. »

Vous souffrez effectivement d’une excroissance osseuse au pied, comment gérez-vous ça au quotidien ?

« J’ai essayé de m’en occuper cet été et c’est pour ça que je n’ai pas joué avec la sélection nationale. Il faut toujours que je fasse des soins. Parfois, quand ça n’allait pas très fort, j’ai essayé de continuer à jouer mais ça a empiré les choses. Mais ce n’est qu’un facteur [dans mon mauvais début de saison]. »

Vous êtes dans votre deuxième saison NBA, en quoi pensez-vous avoir évolué depuis votre arrivée à Chicago ?

« Ma technique, mon arsenal offensif est très différent maintenant. Je comprends beaucoup mieux le jeu aussi. Maintenant, il s’agit de l’appliquer en match. »

Est-ce vrai que le jeu se « ralentit » lors de la 2e année ? Tout est plus clair ?

« Ma première saison a été particulière car je n’ai pas joué sur les 25 premiers matchs. Je peux vous dire que c’était long. Mais cette année, j’ai de bien meilleures sensations. Je dois continuer à le prouver sur le terrain. »

L’an passé, vous étiez un peu une surprise et maintenant, on vous connaît. Est-ce aussi une explication ?

« Oui, c’est vrai. Ils savent ce que je veux. Je dois m’adapter. J’ai travaillé là-dessus durant l’été. Ça n’a pas marché pour le moment mais je vais continuer. »

« La formation des jeunes a bien progressé »

On a croisé Maxi Kleber dans ce vestiaire il y a peu. Il y a évidemment Dennis Schröder à Atlanta, ou encore Daniel Theis à Boston. Peut-on dire que vous êtes la première génération de joueurs allemands qui ont grandi en regardant Dirk Nowiztki en NBA ?

« Oui, bien sûr. Ces gars-là vous diraient la même chose. Je connaissais Dirk avant même de savoir ce qu’était le basket ! C’était un immense honneur de jouer avec lui [en sélection] et contre lui [en NBA]. »

Y a-t-il vraiment un « avant » et un « après » Dirk en Allemagne ? 

« C’est clair. Avant lui, le basket n’était pas du tout populaire en Allemagne. Maintenant, les salles sont pleines à craquer, et il y a 10 000 personnes qui regardent aussi à la télé. Ce n’est pas autant que le football évidemment, ou le tennis probablement. Mais ça avance. La formation des jeunes a bien progressé ces dernières années. Chaque année, des joueurs allemands se présentent à la draft ou arrivent en NBA directement. Et on a des bons joueurs en Euroleague aussi. L’Allemagne a bien progressé globalement. »

Vous disiez ne pas avoir pu jouer l’été passé, mais à vous écouter, l’avenir s’annonce tout de même radieux pour la Mannschaft…

« Oui, c’est très prometteur. Notre équipe est très jeune encore. Maodo Lo, [Johannes] Voigtmann… On a pas mal d’intérieurs de haut niveau en fait. On a d’autres joueurs qui ont des rôles importants en Europe. Non, c’est très intéressant et j’ai hâte de voir ce que ça peut donner. »

Vous avez débuté en pro à 16 ans à Heidelberg, en 2e division allemande. En quoi cette expérience emmagasinée très jeune vous aide actuellement ?

« J’ai toujours joué contre des adultes. Ça m’a fait progresser physiquement très vite. Ça m’a endurci, et c’est ce que j’essaie d’apporter ici. Ça m’a beaucoup aidé à ce niveau-là. Le niveau technique n’est peut-être pas aussi élevé qu’en NCAA, sur le un contre un, mais on apprend un autre basket. »

Êtes-vous surpris de votre trajectoire ? Auriez-vous pu imaginer être en NBA si vite, et par ces chemins de traverse ? 

« Quand j’étais à Heidelberg, aucune chance ! Ni même durant mes deux premières années au Bayern en fait. Ce n’est que sur ma dernière année à Munich que je me sentais capable de scorer et défendre sur n’importe quel adversaire. Après avoir réussi en Euroleague, je me suis dit que j’étais prêt pour la prochaine étape. »

Votre nom complet est Paul, Victor, Louis Zipser. N’auriez-vous pas par hasard des origines françaises lointaines ? 

« Oui, par mon grand-père. Je ne l’ai pas connu et je n’en sais pas grand-chose. J’ai une grande partie de ma famille qui vient de Pologne en fait, d’où mon nom. Il faut croire qu’ils se sont installés au milieu, entre les deux. »

Propos recueillis à Portland

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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