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Dans les petits secrets des meilleurs contreurs de la ligue

« Il n’y a pas meilleur sentiment que de sentir l’Oracle (Arena) avec des contres. Je suis sûr que c’est similaire à ce que ressentent Steph (Curry) et Klay (Thompson) quand ils marquent à trois points, ou quand Kevin (Durant) sort un dunk monstrueux. C’est incroyable. » Chez Draymond Green, le contre est une action aussi spectaculaire que les autres.

Un geste qui lui aussi peut faire basculer une rencontre. Le parquet des Warriors a justement été le théâtre de l’un des plus grands et récents exemples en date. Lors de ce Game 7 de la finale 2016 contre les Cavs, on a parlé de « The Block », en référence au contre de LeBron James sur Andre Iguodala.

Réaliser de telles actions demande un savoir-faire. « Malheureusement, prendre de la taille, ça ne s’apprend pas ! », rigole Kristaps Porzingis. La taille d’un joueur est bien sûr pour beaucoup dans la capacité à contrer. Le classement des meilleurs bâcheurs, cette saison encore, est dominé par des intérieurs. Mais la taille ne fait pas tout.

Tous les spécialistes du genre le disent : l’une des clés, c’est le positionnement.

« Les clés pour être un contreur d’élite sont le déplacement le timing », livre par exemple Draymond Green, le défenseur de l’année en titre. Dans une majorité de cas, tu gagnes la moitié de la bataille en étant au bon endroit. »

« Toujours contrer avec la main opposée. »

« Tout est une question d’angle », poursuit Rudy Gobert, virtuellement leader du classement avec 2.4 contres par rencontre (ndlr : mais il n’a pas joué assez de matches pour être dans le classement officiel). Lui et son homologue du Heat, Hassan Whiteside, s’accordent sur une chose : « Toujours contrer avec la main opposée. » Si le « malheureux » s’introduit dans leur territoire et s’élève main droite, il faut contrer avec la main gauche. Et vice versa.

Outre le bon placement, les spécialistes du contre soulignent l’importance de la vidéo. En le regardant le plus souvent possible, les pivots en apprennent beaucoup sur les habitudes de tirs de leurs adversaires.

« La vidéo est très importante, en particulier pour me regarder, » souligne également Kristaps Porzingis, dans sa meilleure carrière aux contres (2.3). « Souvent, je me rattrape là où j’avais une demi-seconde ou un demi-pas de retard pour contrer un tir. Tu dois être capable de calculer à quelle vitesse va l’arrière, ou peu importe celui qui pénètre vers le cercle. Et tu dois forcément connaître les tendances de tes adversaires. Certains meneurs shootent beaucoup de floaters, d’autres cherchent le contact d’abord. »

« Vous devez être dans l’aide faible-côté aussi vite que possible, » complète Myles Turner. « Tu ne veux pas te retrouver dans les airs avec eux car à ce niveau, ces joueurs sont trop athlétiques. Quand tu as des gars comme Russell Westbrook ou LeBron James qui volent vers le cercle, tu dois y être au plus vite. »

Le pivot des Pacers est plutôt bien placé pour parler du King. Car son contre le plus mémorable est justement une gifle infligée au Cav, lors de sa saison rookie, sur une tentative de dunk.

De son côté, Rudy Gobert revient sur un aspect primordial dans le contre : le mental. « Plus tu en sais sur ton adversaire, plus tu peux le contenir et rentrer dans sa tête. »

« Les qualités mentales sont très importantes, » juge le Français. « Aujourd’hui, grâce à ma réputation, je suis dans la tête de mon adversaire avant même que le match ne commence. Ils savent ce que je peux faire. Quand tu es dans la tête de l’autre, tu sais que tu as déjà gagné la bataille. »

Ne pas avoir peur du poster dunk

Le pivot du Jazz raconte ainsi que sa seule présence dissuade tant son adversaire direct que les autres joueurs de l’équipe adverse. Ainsi, cette force dissuasive, qui est difficilement quantifiable dans les statistiques, est toute aussi importante. Pour lui et pour les autres, le contre n’est pas une fin en soi.

« Si je contre les tirs, c’est bien », continue Rudy Gobert, « mais mon objectif est de bien défendre, que je contre ou pas. »

« Si tu ne peux pas contrer, assure-toi de pouvoir gêner le tir. Les tirs contestés sont aussi importants que les tirs contrés », complète dans le même sens Hassan Whiteside, qui garde le souvenir d’avoir contré… 25 tirs lorsqu’il était au lycée.

Myles Turner partage cet avis. Il a même sa propre technique avant de s’élever au contre.

« Lorsqu’un arrière pénètre, j’essaie d’abord d’intercepter le ballon puis de contrer, car si tu dévies le ballon, ils perdent le contrôle et envoient un mauvais tir. C’est important de le faire même si cela ne se voit pas dans les stats. Y compris changer la courbe d’un tir pour obtenir un rebond long pour partir en contre-attaque. »

Enfin, dernier tuyau pour les aspirants bâcheurs : ne pas avoir peur de se faire dunker dessus. Rudy Gobert, qui assure être capable de rentrer « dans la zone » où personne ne peut marquer devant lui, en témoigne.

« Je me suis parfois fait dunker dessus mais j’ai bloqué davantage de dunks. Les highlights ne montreront peut-être que l’action où je me fais dunker dessus, mais j’ai sauvé bien plus de points que je n’en ai pris. »

La preuve avec cette dernière image…

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