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Interview Joffrey Lauvergne : « C’est quand même énorme de jouer pour les Spurs »

Encore en rodage après une blessure à la cheville et toujours un peu handicapé par un souci au doigt, Joffrey Lauvergne profite tout de même à fond de cette nouvelle expérience dans le Texas. De passage à New York, l’intérieur des Spurs nous livre ses impressions sur cette première partie de saison, et comme d’habitude avec lui, zéro langue de bois.

Quel premier bilan peut-on tirer de votre parcours avec les Spurs jusqu’à présent ?

Comment dire… (hésitations). Préparation et début de saison, c’était au-dessus de mes plus folles espérances puis après… je me suis blessé. Voilà où j’en suis… Je suis revenu mais j’avais encore bien mal à la cheville et je me suis blessé au doigt. Je joue avec une coque protectrice depuis six semaines, ce qui m’emmerde aussi. Il y a tout de même beaucoup de choses enrichissantes et de choses apprises depuis mon arrivée à San Antonio. C’est quand même énorme de jouer pour les Spurs, d’apprendre et d’échanger avec les gars avec lesquels tu joues, être coaché par Popovich, tout ça. La saison est encore longue, avec encore une trentaine de matches puis les playoffs donc je vais faire en sorte que ça reparte comme ça avait commencé.

Comment ça se passe au quotidien avec un entraîneur de la trempe de Gregg Popovich ?

Cela se passe très bien, il y a beaucoup de choses à apprendre et à observer. C’est super intéressant. Ce n’est que le début de notre collaboration j’ai envie de dire, j’ai encore beaucoup de choses à voir ici, et à apprendre avec le staff et mes coéquipiers. C’est une expérience très enrichissante, c’est certain.

« L’an passé, je n’avais pas envie de partir »

Vous partagez aussi votre quotidien avec un autre Français et une légende du club, Tony Parker. En quoi sa présence est utile ?

Le fait qu’il soit là, qu’on se connaissait déjà avant et qu’on s’entende bien, ça aide beaucoup, c’est sûr. Tony, il connaît la musique ici, ça fait plus de quinze ans qu’il est là (sourires). Tony, depuis que je le connais, j’ai toujours observé ce qu’il faisait. Ça a toujours été sur le terrain, mais maintenant c’est aussi en dehors. Au niveau de l’amitié dans l’équipe, il y a aussi Davis Bertans avec qui j’ai joué au Partizan durant deux ans. J’apprends de tous, c’est vachement enrichissant de bosser avec des gars comme Manu, Pau, LaMarcus, Kawhi, etc. C’est vraiment énorme. Il y a de quoi observer et apprendre de ces joueurs.

C’est votre quatrième saison en NBA, et aussi votre quatrième franchise. Quel regard portez-vous sur votre carrière outre-Atlantique jusqu’à présent ?

Je n’ai pas aimé toutes les périodes que j’ai vécues depuis que je suis en NBA, et ça n’a pas toujours été très plaisant. Surtout le trade de l’année dernière parce que je me plaisais où j’étais. Je n’avais pas envie de partir et surtout je ne voyais pas l’intérêt de partir pour les 20 derniers matches de la saison. Après il y a des choses que l’on ne contrôle pas… Je suis quand même fier de ce que j’ai fait jusqu’à présent, je ne lâche rien. Je continue à bosser.

« C’est difficile de gratter du temps de jeu »

Globalement, la saison des Spurs se passe plutôt bien malgré les soucis de blessures de certains joueurs. Sur quels points, l’équipe doit-elle encore progresser pour atteindre son meilleur niveau ?

Eh bien on doit encore beaucoup bosser mais on doit aussi s’ajuster avec la nouvelle absence de Kawhi Leonard. Il s’est blessé, il est revenu et il s’est blessé de nouveau, donc ce n’est pas évident. On a beaucoup de joueurs qui ont été blessés et qui sont revenus, et on a dû un peu jouer avec un effectif modifié quasiment tous les soirs. Il y a aussi eu beaucoup de nouveaux joueurs pour les Spurs, ce qui n’est pas fréquent pour cette franchise également. La saison est encore longue et on apprend encore à intégrer tout le monde, mais ça va le faire (sourires).

Après Denver, Oklahoma et Chicago, cette opportunité aux Spurs semble être celle qui vous correspond le mieux au regard du style de jeu et la culture de la franchise texane. Pensez-vous que c’est votre meilleure opportunité depuis votre arrivée en NBA ?

C’est la meilleure opportunité, mais après il y a tellement de forts joueurs que ce n’est pas évident de trouver du temps de jeu. Ça avait super bien commencé, j’étais la première rotation intérieure, je rentrais avant Rudy Gay qui joue poste 4 dorénavant, et d’autres mecs, comment ne pas trouver ça super ! (sourires). Le problème c’est que je me suis blessé, je suis sorti de la rotation et l’équipe a avancé sans moi et maintenant je dois regagner mes minutes. Il y a LaMarcus et Pau qui joue poste 5, puis Rudy en poste 4, ce sont des mecs qui ont été All-Star ou ont le niveau. Donc, ça fait beaucoup de monde et c’est difficile de gratter du temps de jeu. Au niveau de notre jeu et de la manière dont on évolue, c’est évident que c’est ce qui me rapproche le plus du basket international. C’est vrai que sur ce point là, c’est beaucoup plus avantageux pour moi.

Pour finir, un mot sur l’Equipe de France qui dispute les qualifications pour le Mondial 2019. Votre avis sur les premiers matches des Bleus ?

L’essentiel a été fait pour ces deux premiers matches. Les victoires sont importantes et je pense qu’il faut juste se qualifier quelle que soit la manière. C’est une belle compétition à disputer et on a tout en main pour atteindre la qualification.

Propos recueillis à Brooklyn

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