La simple présence de D’Angelo Russell a suffi à booster les Nets

Un petit point à 0/5 aux tirs, 2 passes et 2 balles perdues en 14 minutes : D’Angelo Russell espérait sûrement une autre ligne de stats pour son grand retour à la compétition. Néanmoins, l’essentiel était ailleurs pour lui cette nuit : refouler les parquets près de 70 jours après sa blessure au genou en novembre.

« C’était le grand test » résume le principal intéressé pour le NY Post. « Avoir cette opportunité de retrouver le terrain et mes coéquipiers, c’était super. Mon temps de jeu était limité, mais ça fait du bien de manière générale, et sans parler de chiffres, l’objectif principal était de revenir (…) Je suis rouillé, je sens que tout est encore présent, mais tu passes par là quand tu ne joues pas pendant longtemps. »

Pour ses coéquipiers également, la symbolique est plus importante que l’apport purement statistique : les Nets ont retrouvé leur leader cette nuit.

« C’était tellement important » confirme ainsi DeMarre Carroll, héros de la soirée avec ses 26 points. « Je sais qu’il a perdu quelques ballons en essayant de marquer son premier panier mais ça va venir. On voit quand il est là qu’il commande les gars sur le terrain. »

Une vrai aura

Et notamment en défense : d’après ses coéquipiers, sa présence et sa voix ont joué un grand rôle dans ce troisième quart-temps qui a vu Miami inscrire seulement 16 points et Brooklyn enfiler un 12-0 lors de son passage de 4 minutes. De quoi amorcer le hold-up.

« C’est la défense qui nous a fait gagner et D’Angelo a vraiment donné de la voix quand il est entré sur le terrain dans le troisième quart » assure Caris LeVert. « C’est quand il est arrivé qu’on a fait un run je crois. Il nous disait juste de faire stop par stop, de marquer des paniers faciles. Et ça a lancé notre série. »

Il lui faudra quelques matchs pour retrouver ses sensations et l’impact qui peut être le sien, mais l’essentiel est donc que Brooklyn a retrouvé son maître à jouer.

« Évidemment qu’il était rouillé, c’est normal » rassure Kenny Atkinson. « Sa deuxième mi-temps était bien meilleure, on a pu le voir à son rythme. Il est comme un quarterback, c’est un meneur de jeu qui offre des tirs à ses coéquipiers. »

Autrement dit, une pièce maîtresse.