Le Thunder trouve enfin sa zone de confort

Depuis le début de saison, le Thunder se cherche. Avec son « Big Three » en manque de repères, l’antienne locale était de dire : « On verra où on en est à Noël »…

Maintenant que Santa Claus est passé, la franchise d’Oklahoma City ne peut plus procrastiner et se cacher derrière cette excuse. Au contraire, les joueurs de Billy Donovan semblent enfin trouver leur rythme de croisière avec une cinquième victoire de rang, hier soir, face aux Rockets. 

« Il n’y a pas de confusion », explique Paul George. « On joue, tout simplement. On se fait confiance les uns les autres. On est sur la même longueur d’onde. On est en train d’apprendre à terminer les matchs, à bien jouer ensemble et à serrer la vis défensivement. On est juste à l’aise je pense. Ça prend du temps de trouver notre zone de confort. »

En l’occurrence, pour Carmelo Anthony, le confort était visible au premier rang hier soir à la Peake. Enfin rejoint par sa femme, LaLa et son fils Kiyan, Melo a semblé plus à l’aise que jamais dans son nouveau club. Avec 20 points à 8/12 aux tirs, il a été efficace sur ses initiatives offensives, parfaitement dans le rythme de son équipe.

« On sait comment mettre la balle dans le cercle », avance Carmelo Anthony sur ESPN. « On fait ça depuis un bail. Maintenant, il s’agit de trouver notre zone de confort. Et c’est ce qu’on fait, on est confiant quand arrive la fin de match. »

Le Thunder de nouveau au diapason autour de son meneur MVP

Preuve ultime de cette confiance qui irradie toute l’équipe d’OKC : Andre Roberson a été maintenu sur le terrain en fin de match. L’ailier défenseur du Thunder a obtenu la confiance de son coach qui a décidé de le laisser en jeu malgré le « Hack-A-Andre » tenté par les Rockets.

Et avec un 2/4 aux lancers dans les moments chauds et un contre sur James Harden sur le tir de l’égalisation, l’intéressé (8 points, 5 passes, 4 rebonds, 4 interceptions, 2 contres) a symbolisé ce net regain de forme d’OKC.

« Je ne voulais pas le sortir car c’est important pour Andre et son développement d’expérimenter ces moments-là. Il bosse ses lancers à l’entraînement mais ce n’est pas la même chose qu’en match. »