Stan Van Gundy peut souffler, et finalement, il a même apprécié le scénario de la victoire arrachée par ses Pistons face aux Knicks (104-101). Après avoir mené une grande partie du match, les coéquipiers d’Andre Drummond ont semblé craquer dans le « money time ». Menés de quatre points à moins de deux minutes de la fin, ils terminent pourtant le match sur un 9-2 pour repousser la bande de Kristaps Porzingis.
Grâce à une bonne connexion entre Andre Drummond et Reggie Jackson, les Pistons prennent le meilleur départ pour mener 10-2 après trois minutes. Le meneur de Detroit est tout simplement parfait, qu’il s’agisse d’envoyer Drummond au alley-oop ou de trouver Anthony Tolliver à 3-points. En face, Porzingis a enfin retrouvé de l’adresse, et sur un dunk rageur, il ramène les siens à -6 (17-11). Avec les entrées des remplaçants, le match s’équilibre, et Detroit ne mène plus que 25-21 après douze minutes.
Du grand Tobias Harris
C’est au tour de Tobias Harris de prendre le match à son compte, il prend le dessus sur Mike Beasley, et il est en mode créateur pour trouver Stanley Johnson ou Andre Drummond (41-30). On ne voit plus que lui, et son adresse à 3-points, ou son agressivité vers le cercle, permettent aux Pistons de garder une dizaine de points d’avance (44-34). À la pause, Detroit possède huit points d’avance (52-44) avec 10 pts chacun du tandem Tolliver-Harris, et un Drummond limité à 7 minutes à cause des fautes.
Au retour des vestiaires, Courtney Lee réveille les Knicks, mais Harris envoie Drummond au alley oop pour maintenir l’écart (61-53). Lee insiste, mais Reggie Jackson, comme en premier quart-temps, distribue parfaitement le jeu pour ses shooteurs. Il trouve Reggie Bullock et Harris pour deux 3-points supplémentaires, et Detroit s’envole : 68-57. On pense alors que Detroit a bien le match en main sauf que s’en suit un gros trou noir !
Porzingis sur un nuage
Après le temps-mort, les Knicks enchaîne par un 14-0 en trois minutes ! Porzingis a pris les commandes du match, et on ne voit plus que lui. New York passe même devant (71-68), et tout est à refaire pour les Pistons, menés à l’entame du money time (75-74).
C’est Tobias Harris, encore lui, qui remet Detroit sur les bons rails. Il inscrit cinq points de suite pour redonner l’avantage à Detroit (82-79). Puis c’est Ish Smith, d’un superbe spin move, qui fait lever la salle pour donner 8 points d’avance (93-85). Il reste six minutes, et on se dit que Detroit ne peut pas flancher à nouveau…
Sauf que Porzingis, bien aidé par Enes Kanter, prend feu, et ses six points d’affilée permettent aux Knicks d’égaliser (93-93). Sur un coast-to-coast de Jarrett Jack, les Knicks s’offrent même quatre points d’avance à moins de deux minutes de la fin (99-95). Malgré une défense très agressive, Porzingis insiste : 101-97 à 1min17 de la fin. Derrière, c’est Jackson qui égalise sur un drive. La défense attendait le alley oop pour Drummond mais Jackson préfère finir seul (101-101).
New York se loupe sur la dernière possession
Après un lancer de ce même Jackson, New York peut repasser devant mais Lee se fait bâcher près du cercle. C’est finalement Stanley Johnson, aux lancers, qui donne trois points d’avance à Detroit à 15 secondes de la fin (104-101).
Sur la dernière attaque, les Knicks cherchent un 3-points. Mais c’est sans imagination, et Lee envoie une passe casse-croûte pour Porzingis qui balance une prière à 12 mètres. Victoire finale de Detroit qui passe 5e, et sort les Knicks du Top 8 à l’Est. Il n’y a pourtant qu’une victoire d’écart entre les deux…