LeBron James, Anthony Davis, Stephen Curry, Kevin Durant… Voici quatre All-Stars confirmés, dont trois MVP, et leur point commun cette saison, c’est qu’ils ont été expulsés après avoir eu des mots avec les arbitres. Pour l’association des arbitres NBA, cette tendance doit cesser, et après avoir été déçu de leur rendez-vous avec la NBA, les hommes en gris ont demandé à rencontrer l’union des joueurs.
Le problème, c’est que les joueurs ont aussi tout un tas de reproches à leur faire…
« Dans les réunions par équipe, le problème qui désole le plus les joueurs, c’est l’arbitrage » explique Michele Roberts, la directrice du syndicat des joueurs. « Je pourrais quasiment écrire le script, avec des joueurs qui râlent encore et encore. »
Les arbitres ont-ils reçu des consignes pour ne pas répondre aux joueurs ?
Selon elle, les joueurs ont le sentiment d’être méprisés, pris de haut…
« Nos joueurs se plaignent aussi d’être ignorés, et qu’on leur demande de la fermer, de dégager, et dans les situations les plus extrêmes, de prendre des techniques » poursuit Michele Roberts sur ESPN. « Il y a eu quatre ou cinq exemples où lorsqu’un joueur a demandé ce qu’il se passait, l’arbitre lui a fait signe qu’il n’avait pas le temps d’en parler avec lui. Le responsable des arbitres m’a dit qu’on les avait entraînés à faire ça. Je trouve que c’est une idée horrible, et j’espère que quelqu’un au-dessus des arbitres va revoir ça, car ça ne va pas aider à calmer les choses et ça énerve vraiment les joueurs. Je ne sais pas qui a eu cette idée, mais j’espère qu’ils auront la bonne idée de la revoir. »
Du côté de la NBA, on assure que les arbitres ne sont pas « entraînés » à mépriser les joueurs, et qu’on leur enseigne l’humilité et à faire en sorte que les choses ne dégénèrent pas.
Résultat : joueurs et arbitres ont prévu de se réunir au moment du All-Star Game pour faire le point. Puisque les joueurs ne peuvent pas parler aux arbitres sur le terrain, ils pourront exposer leurs reproches en tête-à-tête autour d’une « bière ou d’un café » pour reprendre l’expression de Michele Roberts.