Ascenseur émotionnel. Il n’y a pas meilleure formule pour décrire la soirée des Celtics, qui ont gâché un avance de 19 points, jusqu’à en compter quatre de retard à 15 secondes de la sirène, avant de voir Kyrie Irving marquer à 3-points et Terry Rozier dunker à la dernière seconde pour arracher la victoire des mains des Pacers.
« Dès que j’ai intercepté la balle j’ai dribblé, jeté un coup d’œil au chrono et vu qu’il restait genre quatre secondes, donc je me suis dit que j’avais le temps » raconte le joueur dans les colonnes du Boston Herald. « Parce que j’aurais pu tirer, tu ne sais pas combien de temps il reste. Mais j’en ai eu assez pour dunker. »
Une action rendue possible par la grosse pression de Kyrie Irving, Marcus Smart et surtout Shane Larkin, qui a obligé Bojan Bogdanovic à envoyer une passe compliquée vers Victor Oladipo.
« Je voulais lui mettre la pression une seconde et forcer quelque chose. Heureusement pour nous, il ne voulait pas le ballon et l’a simplement lancé dans les airs » se réjouit Shane Larkin. « J’ai sauté assez haut et il l’a lancé au-dessus de mes mains. Je savais alors qu’il serait en l’air pendant au moins une seconde et quand il y a autant d’athlètes sur un terrain, il y a des chances qu’il soit volé. Terry est bon, athlétique, rapide, et je lui ai laissé assez de temps pour qu’il en ait assez pour faire cette action. »
Brad Stevens attrapé à sourire
De quoi faire exploser comme jamais cette équipe de Boston version 2017-2018.
« J’ai toujours été celui sur qui les petits sautent » explique Al Horford. « J’ai vu Baynes et je lui ai dit ‘Hey, emmène moi au vestiaire’. C’était très émouvant, presque irréel. On se marre. »
Al Horford's Australian piggyback (@NBCSBoston video) pic.twitter.com/qfrPL1boQL
— Chris Forsberg (@ESPNForsberg) 19 décembre 2017
Même Brad Stevens a été filmé par une caméra en train de sourire, chose inhabituelle en fin de match pour le coach des C’s. Mais celui-ci ne pouvait que savourer le dénouement de cet incroyable scénario.
« C’est sûrement la pire situation pour un entraîneur que d’avoir autant d’avance et savoir que l’équipe ne va pas rentrer tous ses tirs. Tu ne veux pas penser que le match sera facile » confie-t-il au sujet de la grosse avance de ses joueurs, avant d’évoquer la dernière action. « Il n’y avait pas assez de temps pour faire autre chose qu’une « trappe », on a eu de la chance d’intercepter le ballon sinon ils auraient eu des lancers francs et nous un tir beaucoup plus compliqué, avec 4 secondes à jouer et probablement trois points de retard. Mais nos gars sont restés dans le match. On a eu de la chance, et Terry a fait une super action. »
You know it’s quite a win when you catch typically stoic Brad Stevens smiling as his player swam each other after buzzer. pic.twitter.com/WEu8Yfa04K
— Chris Forsberg (@ChrisForsberg_) December 19, 2017