Les Rockets pètent la forme en ce moment. Comme à la grande époque des Suns, Mike D’Antoni cartonne avec Houston qui sont au sommet de l’Ouest à 22 victoires pour 4 défaites. La dernière défaite des Rockets remonte au 14 novembre dernier. Il y a un mois pile poil.
De passage à Portland, Mike D’Antoni s’est ouvert sur de nombreux sujets : l’attaque des Rockets évidemment, avec le duo Chris Paul et James Harden enfin ensemble en dernier quart. Mais également son expérience chez les Blazers en tant qu’assistant en 2000-01… et Boris Diaw, un de ses chouchous !
« C’est ce que j’aime avec notre équipe, on trouve toujours les réponses »
Face à Portland, vous avez enfin joué Chris Paul et James Harden en même temps en dernier quart, qu’en avez-vous pensé ?
« Je leur ai dit que c’était bien. On en parlait depuis un moment, on savait qu’on avait besoin de se tester. On avait besoin de faire un dernier quart. On avait besoin de vivre ces cinq dernières minutes… Mais ça suffit maintenant. On l’a fait, et maintenant, on verra ça le mois prochain. Ça va être bien. Et on espère qu’on aura pas besoin de recourir à ça d’ici là. »
Quelles ont été vos directives pour guider ce duo en fin de match ?
« On veut les laisser prendre leur marques par eux-mêmes. Je sais que Chris sait que James est un des meilleurs joueurs de un-contre-un de l’histoire probablement, et Chris est juste derrière [dans notre rotation], et Eric est juste derrière. On a énormément de possibilités. Trevor peut également scorer et il fait surtout du super boulot en défense. Pour gagner, il faut un effort collectif et on a une équipe complète. Les gars veulent jouer ensemble et le font à haut niveau. C’est difficile de ne pas être bon offensivement avec notre équipe. »
Vous êtes sur une belle série de victoires d’affilée, et vous vous en tirez extrêmement bien à l’extérieur cette saison. Quel est votre secret ?
« La seule raison, c’est qu’on est très bon ! On a de grands joueurs. Pour gagner à l’extérieur, il faut bien défendre et notre défense tient bon. On sait qu’il y aura forcément un moment durant 48 minutes où on prendra un tir de barrage mais que ce soit le banc ou nos stars, ou une combinaison des deux, on arrive toujours à trouver une solution. C’est ce que j’aime avec notre équipe, on trouve toujours les réponses, quoique l’adversaire nous propose. »
« Je ne suis jamais surpris par ce que peut faire Boris »
Au tiers du parcours, vous êtes premiers de la NBA et de la conférence Ouest, le bilan ne peut être que positif
« On est sur un très bon rythme en ce moment, c’est super. On sait qu’on aura forcément des embûches, la saison est encore longue. Et on a encore pas mal de choses à mettre en place. Mais on continue à s’améliorer et on continue à s’arracher surtout. »
Vous avez connu beaucoup de clubs en NBA, et Portland en fait partie, qu’en avez-vous retenu de cette saison 2000-01 ?
« C’était une bonne expérience pour moi. Mike Dunleavy était le coach. Et ce qui est bien avec cette franchise, c’est leur façon d’utiliser les assistants. J’ai beaucoup appris. Dans la manière dont ils déconstruisaient le match et la préparation. Et puis, vivre à Portland m’a beaucoup plu. »
Pour finir, à propos de votre ancien protégé, Boris Diaw désormais au Paris-Levallois, n’avez-vous pas été étonné qu’il ne trouve pas de place en NBA cette saison ?
« Je ne suis jamais surpris par ce que peut faire Boris. C’est quelqu’un qui trace sa propre route. Boris est un gars super, un de mes joueurs préférés. J’espère qu’il va bien mais je suis sûr que ça va pour lui. Il est très intelligent et c’est un athlète doué. »
Propos recueillis à Portland