Après un tout petit retard à l’allumage, et malgré la blessure de Gordon Hayward, le TGV Boston a laissé tout le monde sur place avec 14 victoires de suite. Loin derrière, Cleveland va un peu mieux, mais on est à des années-lumière du niveau de jeu d’un candidat au titre. En quête d’une 8e finale de suite, LeBron James n’a pas spécialement envie de répondre aux questions sur la grande forme de Kyrie Irving et les Celtics.
« Vous voulez que je réponde à ça ? Non. Actuellement, j’ai beaucoup de choses à me préoccuper ici pour que notre bateau prenne la bonne direction » prévient-il sur ESPN, avant d’ajouter tout de même : « J’ai regardé le match jeudi, et c’était un match de conférence Est. C’est rare de voir Golden State ne pas atteindre les 120 points. Boston avait simplement le bon tempo sur le match. Aucune équipe n’a vraiment réussi à mettre ses tirs, et c’était un match de lancers-francs dans le dernier quart-temps. Mais je ne fais pas trop attention à tout ça, au delà de leur bilan. Mais ils jouent un bon basket actuellement. »
Et quand Stephen Curry confie qu’il fait « super beau en juin à Boston », et que c’est « très probable » que les Warriors et les Celtics se retrouvent en finale, LeBron James ne tombe pas dans le piège d’une polémique inutile.
« Au final, on doit se comporter en pro et donner le meilleur de nous mêmes chaque soir. Vous savez, je me moque ce que les gens disent. Je suis au-dessus de tout ça. Je me fous de ce qui se dit. »
Cleveland est construit pour du jeu lent
Quant à Dwyane Wade, il explique que Cleveland n’est pas une équipe de saison régulière, et qu’elle est programmée pour briller en playoffs, lorsque le jeu sera davantage sur demi-terrain.
« On possède l’équipe la plus âgée de la NBA, une des plus âgées, et on n’est pas construit [pour faire des allers-retours sur le terrain]. On est bâti pour des rencontres où le rythme est plus lent. En fin de match, le rythme ralentit, et c’est pour cette raison qu’on est bon, et on est construit pour ça. Malheureusement, on se retrouve beaucoup dans cette situation, et on pourrait encore s’y retrouver. Mais on est clairement construit pour ça. »
Pour le King, ces victoires à l’arraché, pour la plupart sur des hold-up, permettent de forger le caractère de l’équipe.
« C’est bien de savoir qu’on construit notre caractère et notre esprit de résistance, et on peut le faire avec un nouveau groupe. C’est clairement utile sur le long terme. On ne peut pas dire qu’on souhaiterait éviter tout ça, mais c’est comme ça. C’est le basket actuel, et on doit s’y adapter. »