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Most Improved Player : la course est déjà lancée !

Après quasiment quatre semaines de compétition, on peut déjà esquisser des premières tendances, et notamment sur les meilleures progressions, domaine où la course a déjà commencé sur un rythme très élevé.

Pour preuve, et c’est presque unique, le tenant du titre, Giannis Antetokounmpo, fait encore partie des favoris cette saison avec son énorme début de saison. Mais les autres candidats ont de sérieux arguments à mettre sur la table.

1 – Kristaps Porzingis

2016-2017 : 18.1 points à 45%, 35% à 3-pts, 7.2 rebonds, 2 contres en 33 minutes
2017-2018 : 30 points à 51%, 39% à 3-pts, 7.5 rebonds, 2.3 contres en 33 minutes

Que dire qui n’a pas déjà été écrit depuis quelques semaines ? New York réalise un inattendu bon début de saison et une grande partie du mérite en revient à un Kristaps Porzingis absolument énorme. L’intérieur a multiplié les matches à plus de 30 points, fait évoluer son jeu pour se rapprocher du cercle et ainsi gagné en efficacité.

Libéré de Carmelo Anthony sur le terrain et de Phil Jackson en dehors, le meilleur joueur de la semaine passée exploite toutes ses potentialités techniques et s’impose comme le leader incontesté des Knicks. S’il confirme ses statistiques durant toute la saison, et que les Knicks accrochent les playoffs, impossible de ne pas lui offrir le trophée de meilleure progression. D’autant qu’il a gagné 12 points par match avec le même nombre de minutes !

2 – Victor Oladipo

2016-2017 : 15.9 points à 44%, 36% à 3-pts, 4.3 rebonds, 2.6 passes en 33 minutes
2017-2018 : 22.8 points à 46%, 45% à 3-pts, 4.2 rebonds, 3.6 passes en 33 minutes

Les Pacers vont vivre une saison compliquée, mais avec la dimension prise par Victor Oladipo, ils pourraient bien embêter du monde. Les Spurs peuvent en témoigner : ils ont perdu sur un shoot décisif de l’ancien du Magic.

Contrairement à la saison passée à Oklahoma City, l’arrière a désormais des responsabilités offensives et il les assume pleinement, en shootant très bien à 3-pts. Le retour progressif en pleine forme de Myles Turner pourrait aussi le soulager et lui offrir de jolis espaces en attaque. Est-ce enfin la grande saison de Victor Oladipo, ancien numéro 2 de la draft ?

3 – Giannis Antetokounmpo

2016-2017 : 22.9 points à 52%, 27% à 3-pts, 8.8 rebonds, 5.4 passes en 36 minutes
2017-2018 : 31.9 points à 60%, 33% à 3-pts, 9.8 rebonds, 4.8 passes en 37 minutes

Le cas Giannis est compliqué. Comment ne pas constater ses progrès ? Le meilleur marqueur de la ligue est monstrueux d’adresse, avale les paniers à une vitesse folle et semble encore plus fort que la saison passée, alors qu’il était déjà très bon. Ses limites s’effacent de jour en jour et c’est effrayant.

Néanmoins, quelques éléments permettent de ne pas en faire le favori absolu malgré une évolution statistique digne d’intérêt. Lui-même aimerait faire le doublé d’ailleurs et le combiner avec un titre de MVP. Seulement, gagner le MIP deux saisons (d’affilée ou non), ça n’a jamais été fait dans l’histoire. Ensuite, Milwaukee déçoit collectivement pour le moment. Enfin, l’arrivée d’Eric Bledsoe devrait contenir un peu son impact. Mais nul doute qu’il devrait récolter quelques voix en fin de saison.

4 – Evan Fournier

2016-2017 : 17.2 points à 44%, 35% à 3-pts, 3.1 rebonds, 3 passes en 33 minutes
2017-2018 : 20.5 points à 51%, 47% à 3-pts, 4.5 rebonds, 3.6 passes en 34 minutes

Excepté le petit accident à six points contre Boston, Evan Fournier connaît son meilleur début de saison en carrière. Surprenant 3e à l’Est, le Magic tourne très bien et le Français y est pour beaucoup. Il a abordé cet exercice avec une efficacité rare pour un joueur extérieur. Son shoot à 3-pts est réglé et il a gagné en régularité.

Enfin, détail intéressant, au contraire de ses homologues Porzingis, Giannis et Oladipo, le joueur des Bleus n’a pas grandement augmenté son déchet technique. Il perdait 2.1 ballons par match la saison passée et seulement 2.4 cette année. Comme les points marqués, l’adresse au shoot ou la défense, c’est aussi une marge de progression.

5 – D’Angelo Russell

2016-2017 : 15.6 points à 40%, 3.5 rebonds, 4.8 passes en 29 minutes
2017-2018 : 20.5 points à 45%, 4.5 rebonds, 5.9 passes en 27 minutes

C’est très rare mais D’Angelo Russell joue moins qu’aux Lakers, et pourtant ses stats sont meilleures ! Comme il l’a prouvé cette nuit face à Portland, il s’est rapidement imposé comme le patron des Nets. Il n’a pas peur de prendre ses responsabilités, et il est clairement plus un scoreur qu’un créateur, mais Kenny Atkinson l’exploite en ce sens. Un rôle qui lui convient, et qui lui permet d’être l’un des meneurs les plus prolifiques de la ligue.

MENTIONS

Aaron Gordon

2016-2017 : 12.7 points à 45%, 28% à 3-pts, 5.1 rebonds, 1.9 passe en 29 minutes
2017-2018 : 19.3 points à 55%, 57% à 3-pts, 8.3 rebonds, 2.1 passes en 32 minutes

Il fallait choisir de placer l’un devant l’autre. Finalement, Evan Fournier a pris la 4e place car son temps de jeu a moins évolué qu’Aaron Gordon qu’on a mis dans les mentions. Mais des deux joueurs d’Orlando, c’est l’intérieur fuyant qui réalise la plus grosse progression statistique.

Un changement notable dans son jeu : le shoot à 3-pts. Avec cette nouvelle arme, il devient difficile à jouer et davantage complémentaire de Nikola Vucevic. Il l’a montré contre les Nets en marquant 41 points à 5/5 à 3-pts.

Jaylen Brown

2016/17 : 6.6 pts à 45.4% aux tirs et 34.1% à 3-points, 2.8 rbds en 17 minutes
2017/18 : 14.5 pts à 42.6% aux tirs et 36.7% à 3-points, 7.2 rbds en 32 minutes

Titulaire à l’arrière, Jaylen Brown a doublé son temps de jeu, et fait exploser ses moyennes. Sophomore, il lui sera compliqué de devancer des « vétérans » comme Kristaps Porzingis ou Victor Oladipo mais si Boston réussit une très grande saison régulière, il peut coiffer tout le monde au poteau.

Domantas Sabonis

2016-2017 : 5.9 points à 40 %, 3.6 rebonds, 1 passe en 20 minutes
2017-2018 : 13.5 points à 63 %, 10.3 rebonds, 3 passes en 27 minutes

La progression est réelle, et comme pour le duo Fournier – Gordon, Domantas Sabonis fait la paire avec Victor Oladipo. Mais comme Jaylen Brown, il est dans sa seconde année, et la logique de progression est donc naturelle. Surtout que son temps de jeu a augmenté de manière significative.

Eric Gordon

2016-2017 : 16.2 points à 40 %, 2.5 passes en 31 minutes
2017-2018 : 22.8 points à 42 %, 3 passes en 33.6 minutes

On ne peut pas négliger un Eric Gordon qui inscrit presque 6.5 points de plus qu’en 2016-2017, saison où il avait été récompensé du trophée de meilleur sixième homme. Mais c’est surtout parce qu’il est actuellement titulaire en l’absence de Chris Paul qu’il flambe autant. Il n’est pas certain qu’il conserve une moyenne au dessus des 20 points quand il sera de nouveau remplaçant.

Dennis Schröder

2016-2017 : 17.9 points à 45 %, 34 % à 3-pts, 6.3 passes
2017-2018 : 22.6 points à 47 %, 40 % à 3-pts, 6.6 passes

C’était attendu. Atlanta a perdu Paul Millsap, et c’est le meneur allemand qui a pris les commandes de l’attaque des Hawks. Mais l’équipe est en grand difficulté avec 2 victoires en 12 matches et c’est devenu un critère pour le MIP. Depuis Kevin Love en 2011, tous les vainqueurs appartiennent à des équipes qui ont gagné au moins 41 matches. Ce ne sera probablement pas le cas pour Atlanta…

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