Minnesota résiste à un grand DeMarcus Cousins

Vous cherchez une équipe sur laquelle parier en cas de match serré ? Misez sur les Wolves ! Après Jamal Crawford et Andrew Wiggins, voilà que Jimmy Butler se met aussi à rentrer des shoots ultra clutch. Grâce à son tir à 30 secondes du terme, les Wolves ont remporté leur cinquième match joué en moins de sept points depuis le début de saison, sur le parquet des Pelicans cette fois (98-104). Un succès d’autant plus marquant que Minnesota a été privé de Karl-Anthony Towns (2 points) une bonne partie du match à cause de ses fautes. Mais son banc a su se montrer à la hauteur pour répondre au nouveau match de mammouth de DeMarcus Cousins (35 points, 9 rebonds et 6 passes).

Avant d’être l’homme de la fin de match, Jimmy Butler (23 points à 8/18) est l’homme du début de rencontre. Servi dos au panier, l’ancien Bull n’a pas trop de souci pour s’imposer devant son ancien coéquipier E’Twaun Moore, plus petit. Taj Gibson démarre lui très fort avec 9 points (à 4/4) tandis que Jrue Holiday tient la marque en face, avec notamment plusieurs finitions main gauche. Les deux équipes sont très proches (28-28) jusqu’à l’entrée sur le terrain des bancs.

Cousins on fire de loin

Un homme, habitué à le faire tout au long de sa carrière, brille particulièrement dans cette configuration : Jamal Crawford (11 points). Auteur d’un tir à 11 mètres, avec la planche, au buzzer du 1er quart-temps, il poursuit son œuvre dans le second, pas forcément en scorant mais en attirant l’attention sur lui (38-47).

Pendant ce temps, DeMarcus Cousins et Anthony Davis s’imposent dessous malgré le défi Gorgui Dieng (12 et 8). Profitant du foul trouble de Karl-Anthony Towns, le Wolf livre une très solide défense intérieure. On ne peut pas toujours en dire autant de Cousins. Sur l’ultime remise en jeu de la première période, ligne de fond, il « s’endort » à nouveau et voit Gibson dunker tout seul au milieu de la raquette (54-65).

Jimmy Butler résiste à… Tony Allen !

Le pivot des Pelicans se venge en envoyant deux tirs à 3-points à la reprise (5/10 dans le match, record en carrière égalé), tandis que « AD » obtient le 2+1 et une faute supplémentaire de Towns. Mais les Wolves s’échappent à nouveau grâce à Andrew Wiggins (18 points), qui score à plusieurs reprises devant Tony Allen.

Avec ce 11-0, Minnesota se retrouve avec le plus gros écart du match (78-90). Le sauveur ? L’improbable Tony Allen ! Coast-to-coast, finition main gauche… Allen, qui n’a jamais été un foudre de guerre en attaque, aligne 8 points quasiment de suite, devant un Wiggins dépité. Remis sur de bons rails, les Pelicans sont toutefois calmés par une énorme claquette dunk de Towns (88-94). Son premier et seul panier du match !

Les rebonds offensifs sont vraiment l’histoire de cette fin de match. Gibson, qui vient d’être la victime d’un flopping hallucinant de Cousins, en gobe plusieurs dans ce money time. Butler, en galère avec son tir depuis plusieurs possessions, se retrouve en isolation devant Moore, comme une bonne partie de la soirée. Après une feinte, et une faute du Pel, il balance un shoot pas très académique qui rentre (98-101), le tir clé à 30 secondes du terme. Car NOLA est incapable de répondre.

Malgré beaucoup de jeu en isolation, Minnesota (5-3) s’impose à nouveau sur le fil avec six joueurs à 11 points ou plus, et notamment un banc (Dieng, Crawford, Bjelica) précieux. Les Wolves rejouent samedi face à Dallas. En face, la paire DeMarcus Cousins – Anthony Davis a manqué de soutien. Pas certain que voir Tony Allen les remettre dans le coup soit un bon signe… Les Pelicans (3-5) joueront à Dallas vendredi.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.