Son retour à Sacramento était parmi les plus attendus de la saison régulière et DeMarcus Cousins ne s’est pas manqué. Bien au contraire. Le pivot des Pelicans a tout simplement livré un de ses meilleurs matches en carrière avec une feuille de stats gargantuesque : 41 points, 23 rebonds, 6 passes décisives. Le tout avec le succès au Golden One Center (114-106) des Kings.
DeMarcus Cousins était tout simplement déchainé. Sans Anthony Davis, « Boogie » était partout, a touché le ballon en permanence, mené le jeu, remonté la balle, joué poste bas, pris des tirs lointains… Bref, toute la panoplie qui fait du pivot un joueur à part. L’émotion en plus. Très applaudi par les fans de Sacramento, le joueur de la Nouvelle Orléans était visiblement ému, la main sur le cœur pour saluer le public après une vidéo hommage diffusée durant la rencontre.
« J’étais extrêmement nerveux jusqu’au coup d’envoi » a admis le joueur au micro de TNT après la rencontre. « J’avais hâte que le match soit terminé. »
Les Kings aussi vraisemblablement, tant ils n’ont jamais su comment arrêter leur ancienne vedette. Parti sur de très grosses bases avec 20 points, 9 rebonds et 5 passes à la pause, « DMC » ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Avec Jrue Holiday, c’est lui qui ramène les siens dans le match après une première mi-temps difficile. Dans le money-time, et même avec cinq fautes, DeMarcus Cousins n’a pas calmé sa frénésie offensive. Agressif, omniprésent, il a inscrit pas moins de 14 points dans le dernier quart dont un panier de loin à 2min21 de la fin pour faire repasser New Orleans devant et assurer la victoire.
Avec son énorme 41 – 23 – 6, DeMarcus Cousins est tout simplement le premier joueur depuis 2001 et Chris Webber à réaliser un match à plus de 40 points, 20 rebonds et 5 passes. Un Webber qui commentait d’ailleurs le match… En y ajoutant son adresse aux tirs (14/25), personne n’avait fait une telle performance avec plus de 50% au tir depuis plus de 50 ans et Bob McAdoo lors de la saison 1975/1976. C’est ce que l’on peut appeler une sacrée revanche.