Sans Myles Turner, les Pacers créent l’exploit de la soirée en s’imposant 130-107 sur le parquet des Wolves, privés eux de Jimmy Butler. Spécialiste défensif, Tom Thibodeau doit être très en colère après ses joueurs qui ne pensent qu’à attaquer. Mais à Indiana, on aime courir et shooter en première intention, et quand ça rentre, ça donne une superbe victoire et même un record de franchise avec un incroyable 66.7% aux tirs !
C’est Darren Collison qui donne le ton au match par sa vitesse et sa vista. L’ancien meneur des Kings joue à la perfection, et dans son sillage, Indiana prend d’entrée le contrôle du match. À ses côtés, Victor Oladipo est aussi dans un grand soir. Il marque de n’importe quel endroit du terrain, et sous leur impulsion, les Pacers prennent le large (33-20).
En face, Andrew Wiggins est transparent, et c’est le banc qui ramène son équipe dans le match. Jamal Crawford envoie Shabazz Muhammad au alley-oop et Minnesota égalise (42-42). Sous les panneaux, Karl-Anthony Towns commence son chantier, et la rencontre s’équilibre vraiment. À la pause, c’est l’égalité parfaite (61-61).
Un gros trou d’air
Au retour des vestiaires, Andrew Wiggins se réveille enfin, et épaulé de Taj Gibson, il donne trois petits points d’avance aux Wolves (79-76). On pense alors que Minnesota a pris le contrôle du match, mais c’est mal les connaître… Leur défense est toujours aussi catastrophique, et le duo Sabonis-Oladipo replace les Pacers devant (82-79). Collison, encore lui, continue de distribuer le caviar, et les Pacers surfent sur un 10-1 pour obliger Thibodeau à prendre un temps-mort (86-80).Sauf que les consignes du coach des Wolves sont inutiles puisque les Pacers s’envolent et c’est Collison, au buzzer, qui porte l’estocade avec un 3-points en première intention (98-84).
Les Wolves sont à la rue, et le calvaire se poursuit. Darren Collison continue son festival, et c’est Al Jefferson qui est à la finition. L’écart dépasse les 20 points (108-87), et il reste encore huit minutes à jouer… Les Wolves tentent des choses, mais les remplaçants d’Indiana feront grimper l’écart jusqu’à +25 par Joe Young et T.J. Leaf. Finalement, les hommes de Nate McMillan s’imposent de 23 points (130-107). Une énorme surprise tant on pensait que les Wolves, vainqueurs à OKC, étaient capables d’enchaîner les résultats.