Le Heat a eu très chaud face aux Pacers

La fin de match aurait pu être plus sereine pour Erik Spoelstra et ses joueurs. Après avoir compté jusqu’à 20 points d’avance en troisième quart-temps – malgré l’absence d’Hassan Whiteside – Miami a déjoué et laissé Indiana revenir pour s’offrir des frissons inutiles dans les ultimes secondes.

Les Pacers, sans Myles Turner, ont tout essayé, mais ils partaient de trop loin et ont manqué de temps. Dommage puisqu’ils s’inclinent 112-108.

Le début de rencontre est très spectaculaire, et on retiendra l’échange de dunks entre T.J Leaf et James Johnson, ce dernier auteur d’un magnifique poster. Dans le même temps, le jeu d’Indiana est très appliqué, avec un ballon qui circule bien et aucune balle perdue dans le premier quart-temps. Dans ce rythme, Al Jefferson s’exprime parfaitement près du cercle (26-31).

Seulement, Miami va augmenter son intensité et son niveau en défense. Indiana, par manque de talent offensif, se retrouve sans réponse. En défense, les Pacers souffrent aussi des attaques constantes du Heat vers son panier – et c’est là que Myles Turner manque terriblement. Le Heat termine le deuxième quart-temps avec 37 points à 57 % de réussite. Le match a changé de main (63-50).

Le troisième quart-temps est plus pénible à regarder. Miami conserve sa volonté de courir, alors que les Pacers rament plus que jamais. L’écart gonfle et monte jusqu’à 21 points. On se dit alors que le Heat n’a plus qu’à gérer pour s’assurer un premier succès à domicile (91-76).

Oladipo a tout tenté

Mais la gestion n’est pas le point fort de ce groupe, qui ne pouvait pas s’appuyer sur Whiteside près du cercle. Résultat, les shoots forcés vont se multiplier dans le dernier quart-temps. Dans le même temps, Victor Oladipo (28 points à 4/7 à 3-pts) lance ses dernières forces dans la bataille avec quelques tirs primés. Thaddeus Young l’accompagne près du cercle et Indiana revient à une possession dans les ultimes secondes.

Mais le comeback échoue de peu, et Miami assure sa victoire aux lancers-francs, devant des Pacers qui se sont réveillés trop tard.

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