Les Rockets enfoncent déjà les Mavericks

Houston danse, Dallas trébuche. Tel est le résumé du derby texan et du début de la saison des deux équipes pour le moment puisque la première est invaincue après trois matches, tandis que la seconde commence par trois défaites.

Les Rockets, plus talentueux, plus rapides, ont aisément dominé 107-91 avec 29 pts de James Harden et un double double de Clint Capela.

Toujours privés du duo Smith-Curry, Rick Carlisle avait tenté de dynamiser son groupe en alignant un cinq majeur plus petit, avec Dirk Nowitzki en pivot. C’est un échec. Avec l’Allemand comme dernier rempart, les Mavericks n’ont proposé aucune protection de leur cercle, aucun solidité au rebond. Résultat, Houston s’est donc régalé dans les pénétrations ou en gobant les rebonds offensifs des shoots manqués (33-20).

Offensivement, Harrison Barnes ou Wesley Matthews ne parviennent pas à imposer du rythme. Seul J.J Barea donne le tempo. Dallas a donc les défauts du small-ball, sans les avantages. Avec Nerlens Noel, Dallas est plus équilibré, mais pas réellement plus efficace. La performance est terne. En fin de première mi-temps, James Harden prend feu en enchaînant les paniers primés. Le barbu termine avec 26 points à la pause pour une victoire quasiment déjà acquise (62-39).

Nowitzki frustré, Dallas écrasé dans la raquette

Que dire alors de la seconde période, totalement écrite à l’avance ? Déjà que Dirk Nowitzki a pris une faute technique pour contestation. L’Allemand, si calme habituellement, a craqué. Il faut dire que l’expérience au poste de pivot tourne au cauchemar : 2 points à 1/8 au shoot et une impression de lenteur assez sidérante.

Ensuite que les Rockets ont correctement défendu, bien aidés aussi par une équipe de Dallas peu dangereuse, même encore dans le troisième quart-temps. Logiquement, le dernier fut plus souple et relâché. Mais la domination au rebond fut nette (54-41) et ça valide les belles intentions défensives du début de saison.

Victoire donc 107-91 des Rockets sans forcer, et si ça confirme que les joueurs de Mike D’Antoni ont pris la saison par le bon bout, ça confirme aussi dans le même tempsque ceux de Carlisle ont (déjà) besoin de trouver un nouveau souffle. Dallas ronronne et visuellement, c’est très inquiétant.